@toutes (les notifications buggent à mort en ce moment sur mon tel, sorry) Je comprends tout à fait qu'on ait envie d'inviter son copain ou sa copine à des évenements familiaux, ce n'est pas tellement ça qui me gêne, c'est la globalité du truc.
En temps normal, j'aurai bien évidemment accueillie la demoiselle sans problème. Mon petit frère est hyper attaché à sa copine, ils sont venus une fois chez moi débarquer à l'improviste alors que j'avais une fête avec des potes ce soir-là. J'ai pas trouvé ça déplacé, pour la simple et bonne raison qu'elle était là pour me rencontrer, et aussi parce que mon frère avait préparé le terrain en me parlant d'elle, de son caractère, du fait qu'ils s'aimaient très fort. Je ne suis pas une rabat-joie de nature, ayant plutôt tendance à inviter beaucoup de monde, même des gens que je n'ai jamais vu (c'est comme ça qu'on s'est retrouvés à 35 dans mon t2 pour une soirée raclette).
Ce qui me gêne, c'est que je sais qu'elle n'est pas là du tout pour me rencontrer. De ce que ma belle mère m'a dit et de ce que je sais, la conclusion c'est que ma soirée lui sert de prétexte pour rester avec son copain (elle habite à 35 minutes d'ici mais à 15 ans, avec des passifs de fugues etc, sa mère veut forcément qu'elle rentre aux heures convenues). Donc, ben, ouais, elle va rester dans son coin avec lui toute la soirée, et j'ai tendance à me sentir mal à l'aise lorsque les gens s'isolent. J'avais pas tellement envie de me sentir mal à l'aise le jour de mon anniversaire, en fait.
Puis ça me fait mal de lire que je n'agis comme ça que par jalousie, par peur de "perdre ma place". Euh, non. Je ne sais pas où vous avez pu lire qu'elle était mieux intégrée que moi mais c'est faux. Je me sens chez moi ici, pas dans le sens où des choses me sont dues parce que je suis propriétaire des lieux, mais dans le sens où l'adoption entre la belle famille et moi s'est faite dans les deux sens. Ce sont des gens très généreux avec qui je m'entends très bien, qui me traitent comme une seconde fille/petite fille/nièce et que je traite également avec beaucoup de tendresse et d'affection. Pour eux, ma place dans la famille est actée, alors que pour S., la copine (pas officielle mais à la limite on s'en fiche), il y a beaucoup plus de chemin à parcourir et je n'ai pas tellement peur qu'ils la préfèrent à moi, pour la simple raison que je n'ai pas besoin d'être la préférée, juste d'être acceptée et appréciée pour ce que je suis vraiment. Ce qui est déjà le cas et ne risque pas de changer à cause d'elle, ou en tout cas je ne vois pas comment. Je trouve l'idée d'une préférée très malsaine, en fait... Je ne sais pas ce qui vous a amené à penser que j'avais si peu en confiance en moi pour penser ça.
De l'autre côté, ça se passe super bien avec la copine de mon frère, que mes parents et moi-même aimons beaucoup. J'aimerai beaucoup tisser des liens avec elle et je sais qu'elle aussi. J'ai toujours voulu une grande famille unie et ce n'est pas moi qu'il faut accuser de snobisme à son encontre alors qu'à la base j'étais curieuse de la connaitre.
Oui, il y a des choses que je ne comprends pas chez cette nana. Et j'aimerai beaucoup croire qu'elle est gentille et passionnante. Mais elle accumule les faux pas et même s'il a jamais été question de lui retirer son invitation, j'aurai préféré la rencontrer en d'autres occasions.
Je ne saisis pas trop certaines de vos remarques : quand vous dites que vous auriez été triste de ne pas être invitée à l'anniversaire d'un membre de votre belle famille, pourquoi ? Si cette personne ne vous a jamais vue, que vous voir ne lui fait pas particulièrement plaisir, n'est-ce pas égoïste de venir après tout ? Puisque vous seriez là pour VOUS, pour être avec votre compagnon, pas tellement parce que vous tenez à la personne qui fête son anniversaire. Il n'y a pas forcément de mal à être égoïste mais dans ce cas dites-le. Pareil pour celles qui me disent que je pourrais prendre sur moi : uh ? En temps normal j'aurai dit oui, mais si on doit prendre sur soi lors de sa propre fête d'anniversaire, quand est-on censé faire valoir ses envies ?
Bref, c'est anecdotique maintenant. Elle viendra ce soir et je ferai en sorte qu'elle puisse discuter, passer une bonne soirée quand même. Pis si elle veut pas, j'aurai essayé sans arrière pensée.
Ps. Je me rends compte que le pavé en spoiler peut prêter à confusion. Je n'ai jamais dit et je ne dirais jamais que c'est à elle de le guérir, d'être son infirmière. C'est impossible et non souhaitable pour eux deux. J'ai vécu avec un bipolaire, je n'exigerai jamais de personne qu'il règle les problèmes psychos de son partenaire. Mais quand tu connais les affectations dont il souffre, tu fais au moins en sorte de ne pas agraver les choses...
En temps normal, j'aurai bien évidemment accueillie la demoiselle sans problème. Mon petit frère est hyper attaché à sa copine, ils sont venus une fois chez moi débarquer à l'improviste alors que j'avais une fête avec des potes ce soir-là. J'ai pas trouvé ça déplacé, pour la simple et bonne raison qu'elle était là pour me rencontrer, et aussi parce que mon frère avait préparé le terrain en me parlant d'elle, de son caractère, du fait qu'ils s'aimaient très fort. Je ne suis pas une rabat-joie de nature, ayant plutôt tendance à inviter beaucoup de monde, même des gens que je n'ai jamais vu (c'est comme ça qu'on s'est retrouvés à 35 dans mon t2 pour une soirée raclette).
Ce qui me gêne, c'est que je sais qu'elle n'est pas là du tout pour me rencontrer. De ce que ma belle mère m'a dit et de ce que je sais, la conclusion c'est que ma soirée lui sert de prétexte pour rester avec son copain (elle habite à 35 minutes d'ici mais à 15 ans, avec des passifs de fugues etc, sa mère veut forcément qu'elle rentre aux heures convenues). Donc, ben, ouais, elle va rester dans son coin avec lui toute la soirée, et j'ai tendance à me sentir mal à l'aise lorsque les gens s'isolent. J'avais pas tellement envie de me sentir mal à l'aise le jour de mon anniversaire, en fait.

Puis ça me fait mal de lire que je n'agis comme ça que par jalousie, par peur de "perdre ma place". Euh, non. Je ne sais pas où vous avez pu lire qu'elle était mieux intégrée que moi mais c'est faux. Je me sens chez moi ici, pas dans le sens où des choses me sont dues parce que je suis propriétaire des lieux, mais dans le sens où l'adoption entre la belle famille et moi s'est faite dans les deux sens. Ce sont des gens très généreux avec qui je m'entends très bien, qui me traitent comme une seconde fille/petite fille/nièce et que je traite également avec beaucoup de tendresse et d'affection. Pour eux, ma place dans la famille est actée, alors que pour S., la copine (pas officielle mais à la limite on s'en fiche), il y a beaucoup plus de chemin à parcourir et je n'ai pas tellement peur qu'ils la préfèrent à moi, pour la simple raison que je n'ai pas besoin d'être la préférée, juste d'être acceptée et appréciée pour ce que je suis vraiment. Ce qui est déjà le cas et ne risque pas de changer à cause d'elle, ou en tout cas je ne vois pas comment. Je trouve l'idée d'une préférée très malsaine, en fait... Je ne sais pas ce qui vous a amené à penser que j'avais si peu en confiance en moi pour penser ça.
De l'autre côté, ça se passe super bien avec la copine de mon frère, que mes parents et moi-même aimons beaucoup. J'aimerai beaucoup tisser des liens avec elle et je sais qu'elle aussi. J'ai toujours voulu une grande famille unie et ce n'est pas moi qu'il faut accuser de snobisme à son encontre alors qu'à la base j'étais curieuse de la connaitre.
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Oui, il y a des choses que je ne comprends pas chez cette nana. Et j'aimerai beaucoup croire qu'elle est gentille et passionnante. Mais elle accumule les faux pas et même s'il a jamais été question de lui retirer son invitation, j'aurai préféré la rencontrer en d'autres occasions.
Je ne saisis pas trop certaines de vos remarques : quand vous dites que vous auriez été triste de ne pas être invitée à l'anniversaire d'un membre de votre belle famille, pourquoi ? Si cette personne ne vous a jamais vue, que vous voir ne lui fait pas particulièrement plaisir, n'est-ce pas égoïste de venir après tout ? Puisque vous seriez là pour VOUS, pour être avec votre compagnon, pas tellement parce que vous tenez à la personne qui fête son anniversaire. Il n'y a pas forcément de mal à être égoïste mais dans ce cas dites-le. Pareil pour celles qui me disent que je pourrais prendre sur moi : uh ? En temps normal j'aurai dit oui, mais si on doit prendre sur soi lors de sa propre fête d'anniversaire, quand est-on censé faire valoir ses envies ?
Bref, c'est anecdotique maintenant. Elle viendra ce soir et je ferai en sorte qu'elle puisse discuter, passer une bonne soirée quand même. Pis si elle veut pas, j'aurai essayé sans arrière pensée.
Ps. Je me rends compte que le pavé en spoiler peut prêter à confusion. Je n'ai jamais dit et je ne dirais jamais que c'est à elle de le guérir, d'être son infirmière. C'est impossible et non souhaitable pour eux deux. J'ai vécu avec un bipolaire, je n'exigerai jamais de personne qu'il règle les problèmes psychos de son partenaire. Mais quand tu connais les affectations dont il souffre, tu fais au moins en sorte de ne pas agraver les choses...