Le "renseignez-vous avant de faire des enfants" (ou tout simplement "réfléchissez"), il n'est pas faux non plus.
Combien de fois j'ai entendu/lu "j'étais avec un mec qui ne foutait pas grand-chose (voire pire), mais j'ai quand même voulu avoir un enfant avec lui en pensant que ça le rendrait plus mature" ou un truc du même genre ? PLEIN-DE-FOIS. Trop de fois. C'est difficile de séparer l'inné de l'acquis, mais je pense clairement que s'il y avait moins d'injonctions à la maternité, les femmes se précipiteraient beaucoup moins pour faire des gosses avec le premier venu. Sachant qu'après, ce sont elles qui en souffrent : elles se sentent seules, elles sont fatiguées, elles n'ont plus de temps pour elles... OK, elles sont devenues mères, et après ? Ca leur apporte le bonheur et l'épanouissement escompté ?
Il faut éduquer les femmes à mieux choisir leur partenaire, et arrêter d'être aussi indulgents envers les hommes médiocres, qu'on acclame lorsqu'ils changent une couche tous les 6 mois. Ce n'est pas en acceptant la nullité de ces hommes (comme si c'était une fatalité, un truc gravé dans le marbre) et en recourant aux femmes de son entourage comme palliatif qu'on va changer les choses. C'est un cercle vicieux.
Après, évidemment, je sais que les inégalités se creusent à l'arrivée d'un enfant, même dans les couples a priori égalitaires. Ce n'est pas aussi simple que "elle n'avait qu'à mieux choisir". Mais il y a du vrai là-dedans. Le jour où les femmes arrêteront de prendre n'importe quel naze comme partenaire et comme père, le patriarcat aura du souci à se faire. C'est une responsabilité commune, je dirais : aux femmes d'arrêter de mettre la barre au sol en termes de standards, aux hommes de se comporter enfin comme des adultes dignes de ce nom.
Combien de fois j'ai entendu/lu "j'étais avec un mec qui ne foutait pas grand-chose (voire pire), mais j'ai quand même voulu avoir un enfant avec lui en pensant que ça le rendrait plus mature" ou un truc du même genre ? PLEIN-DE-FOIS. Trop de fois. C'est difficile de séparer l'inné de l'acquis, mais je pense clairement que s'il y avait moins d'injonctions à la maternité, les femmes se précipiteraient beaucoup moins pour faire des gosses avec le premier venu. Sachant qu'après, ce sont elles qui en souffrent : elles se sentent seules, elles sont fatiguées, elles n'ont plus de temps pour elles... OK, elles sont devenues mères, et après ? Ca leur apporte le bonheur et l'épanouissement escompté ?
Il faut éduquer les femmes à mieux choisir leur partenaire, et arrêter d'être aussi indulgents envers les hommes médiocres, qu'on acclame lorsqu'ils changent une couche tous les 6 mois. Ce n'est pas en acceptant la nullité de ces hommes (comme si c'était une fatalité, un truc gravé dans le marbre) et en recourant aux femmes de son entourage comme palliatif qu'on va changer les choses. C'est un cercle vicieux.
Après, évidemment, je sais que les inégalités se creusent à l'arrivée d'un enfant, même dans les couples a priori égalitaires. Ce n'est pas aussi simple que "elle n'avait qu'à mieux choisir". Mais il y a du vrai là-dedans. Le jour où les femmes arrêteront de prendre n'importe quel naze comme partenaire et comme père, le patriarcat aura du souci à se faire. C'est une responsabilité commune, je dirais : aux femmes d'arrêter de mettre la barre au sol en termes de standards, aux hommes de se comporter enfin comme des adultes dignes de ce nom.