Veille permanente Parentalité et Société

13 Janvier 2015
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vers Lille
projectzomboid.com
@Mama Sara merci pour ces idées de lecture et d'ecoute (mais j'écoute jamais les podcasts, je suis vieille, c'est trop techologique pour moi, je fais un blocage idiot je crois! :d).
J'aime beaucoup la rélfexion de Titou Lecoq sur la simplification des emotions chez les petits garcons. Mon fils est encore petit, mais je note et lis précieusement les infos sur l'education des garcons; je veux vraiment qu'on s'interroge sur notre manière de l'eduquer et pas seulement qu'on reproduise des comportements standards.
D'ailleurs, rien a voir mais un peu quand meme, on se faisait la réflexion suivante avec mon mari: c'est dingue a quel point on a du mal a s'exprimer avec des phrases positives. Je m'explique: on essaie de ne pas utiliser de négation quand on s'adresse à lui; par exemple on ne lui dit pas "ne mange pas le cable d'alimentation du pc" mais "lache le cable". Et en fait ca nous demande un vrai effort de ne pas employer de tournures de phrases négatives. Je trouve ca symptomatique de notre relation à l'education: fondamentalement nos apprentissages reposent sur des interdits, sur des choses à ne pas faire; bref on se concentre sur le négatif au lieu du positif.
Est ce que j'extrapole complètement à votre avis et suis completement à coté de la plaque?
 
1 Février 2007
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@Cline39 je ne suis pas encore maman, mais quand on parlait justement de parentalité positive avec mon mari, on se disait qu'il était super dur, car ancré en nous, de dire des phrases positives pour empêcher les enfants de faire des bêtises. On a tenté plein d'exemples, et c'est vraiment instinctif de commencer par "Ne fais pas ci..." Ca va être un sacré travail sur nous-même d'inverser cette tendance !
 
16 Juin 2014
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@Cline39

Je suis d'accord avec toi. Je m'étais d'ailleurs fait la réflexion durant mes études que ça durait longtemps cette manie de se concentrer sur le négatif. Durant mon échange universitaire aux USA j'ai été frappée de constater que la plupart des profs cherchait à mettre en valeur ce que les étudiants faisaient de bien, et ce même lorsque la production de l'étudiant était vraiment mauvaise. Pour moi c'était une façon de voir les choses complètement inédite et j'en ai conclu que c'était très culturel.

Mais effectivement c'est un sacré challenge de déconstruire ses conditionnements. Il n'y a pas si longtemps, je me trouvais en présence de la fille d'amis. La gamine devait avoir dix mois à peu près et elle jouait avec un briquet. Mon premier réflexe à été de le lui reprendre en disant "non, ce n'est pas un jouet pour les enfants". Après avoir réfléchit quelques instants j'ai réalisé que c'était complètement idiot de ma part, qu'il y avait une sécurité, qu'elle ne pouvait pas l'avaler et qu'au pire elle risquait simplement de le noyer de bave. Rien de grave quoi. C'est quand même dingue que le premier mot qui me soit venu c'est "non". :facepalm: Non, c'est interdit, non ne fait pas ça, non c'est dangereux :clap:. Idem également on a remarqué avec mon mari que lorsqu'un bébé pleure on a tendance à venir lui parler en disant: "oh ba noon, pourquoi tu pleures?". Encore une fois le premier mot qui nous vient c'est "non" alors qu'on est tous les deux conscients que c'est positif d'exprimer ses émotions, même lorsqu'elles sont négatives. On est pas sortis du sable quoi :lol:.
 
10 Novembre 2016
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@Mama Sara
Merci pour l'article qui me conforte à poursuivre mes efforts dans ce sens (surtout aved deux garçons). Ici, on a la roue des émotions, mais à 3 ans, ça reste encore obscure pour FeuFolet ... j'essaye de penser à déplacer le curseur aussi en fonction de moi. J'aime bien le mur des émotions :top:

Pour le reste, je suis sur ma tablette alors c'est tout de suite plus complique.

Et c'est vrai que parler en positif c'est vachement dur, tout comme ne pas comparer du genre "c'est bien, tu as fait ça, pas comme ton frere/ta soeur/ ton copain, ...
 
Dernière édition :
16 Juin 2014
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Le nouvel article sur le court métrage Je suis un cadeau commun et la pression sociétale visant les femmes sans enfants (en particulier lorsqu'elles approchent la trentaine), m'a rappelé un épisode d'Histoires de Darons. On y entend Cédric, tout jeune papa, expliquer très rapidement que sa compagne pleurait tous les mois durant les essais. Au passage c'est "amusant" de noter que Fab (qui j'imagine n'a pas été confronté à cette attente), ne saisit pas du tout l'allusion. Alors que pour l'avoir vécut je râlais derrière mon écran en disant "mais enfin, il est en train de dire qu'elle a mis du temps à tomber enceinte là :angry:" :rire:. Bref, lorsqu'il comprend de quoi il s'agit Fab lui demande si ils ont dû attendre longtemps cette grossesse et Cédric répond: "oui ça a pris six mois, pendant tout ce temps elle a cru qu'elle était trop vieille et qu'elle ne tomberait jamais enceinte".
Ca m'a fait un peu sourire car je m'y suis reconnue. Et pourtant six mois c'est un délai tout à fait normal - voir même court - puisque la moyenne se situe entre six mois et un an et qu'on ne parle pas de problème avant deux ans d'attente. (Article de Martin Winckler sur le sujet).
Ca soulève la question de cette pression que la société met sur les femmes et que Fab et Cédric abordent rapidement. Et je me demande si ça ne soulève pas aussi la question de l'hyper-contrôle qui serait devenu une sorte de mal du siècle. J'ai l'impression qu'on grandit souvent avec l’idée que "quand on veut on peut": que ce soit pour les résultats scolaires, pour obtenir un travail ou dans ce cas, pour avoir un enfant (le slogan "un enfant si je veux quand je veux") . Résultat, lorsque certains ne parviennent pas à obtenir ce qu'ils souhaitent (ou ce qu'ils devraient souhaiter selon les critères de la société), ils passent pour des feignants, des parasites, des indignes, des faibles.

Est-ce que cet hyper-contrôle est quelque-chose qui vous parle?

@Fab J'en profite du coup pour te remercier pour ces podcast: c'est vraiment intéressant d'entendre des hommes parler de leur paternité, de découvrir leurs angoisses, leurs attentes, leurs espoirs... J'ai beaucoup apprécié ce passage sur cette pression sociétale vue par les hommes, dont je parle plus haut et j'adorerai en entendre plus à ce sujet. D'autant qu'il arrive un moment où les hommes aussi subissent cette pression (même si c'est dans une moindre mesure). Est-ce qu'il n'y aurait pas par hasard dans ton entourage, un homme qui vit ou a vécut l'infertilité, et qui pourrait nous parler de la construction de son désir de paternité et de sa façon de vivre l'attente? Et si oui, est-ce que c'est un sujet qui te semble intéressant?
 

Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@Mama Sara Je ne vais sans doute pas être capable de te répondre de manière très structurée mais oui, l'hyper-contrôle est quelque chose qui me parle terriblement. Comme tu le dis, à partir du moment où on a été capable de ne plus tomber enceintes quand on ne le voulait pas, on a commencé à croire qu'on maitrisait la conception. Alors que... ben non.
On est dans une société très technologique (même si les mouvements de retour vers la nature se font de plus en plus présent), qui fait qu'on n'a perdu un certain contact avec la nature et avec certaines réalités. Les tomates ne poussent pas en hiver et les bébés n'arrivent pas quand on le décide, si je puis me permettre ce parallèle.
Et oui, c'est marquant de voir que tant et tant de gens croient, comme je l'ai cru, qu'attendre 6 mois pour tomber enceinte, c'est beaucoup. Alors que c'est juste normal. Certaines tomberont enceinte en 2-3 mois, mais d'autres non et ça ne veut pas dire qu'il y a un soucis. Sinon, toutes nos arrières grands-mères auraient eu 13 enfants (comme la mienne).
Nous sommes devenus plus aptes à maitriser certaines choses, beaucoup de choses même, mais on dirait que ça nous rend sourds et aveugles à ce que nous ne pouvons contrôler.

Et cet état de fait est renforcé par le fait que nous vivons dans une société capitaliste et libérale, qui pour justifier sa violence à ériger la volonté et le choix en valeurs suprêmes. En gros, il suffit de le vouloir assez et de travailler assez dur et on peut obtenir ce qu'on veut (à l'américaine) et tout est une question de choix (donc une fois que ton bébé est là, te plains pas qu'il crie toute la nuit, après tout tu l'a choisi).
Donc quelqu'un qui vient exposer un problème sur lequel il n'a pas vraiment de contrôle, ça déroute pas mal de gens. Ils vont vouloir trouver des solutions, des explications. Ils vont avoir du mal parfois à dire "oui ça arrive, et c'est dur. Je suis désolé.e pour toi".

Je sais que de mon côté, ce parcours de désir d'enfant m'a redonné une certaine humilité. Moi qui suit dans l'hyper-contrôle souvent, je commence à admettre que la vie n'est pas aussi facile à maitriser, qu'elle est fluide, changeante et parfois, tout ce qu'il y a à faire, c'est s'adapter et prendre le bon de chaque situation.

@Fab je plussoie @Mama Sara : le sujet qu'elle propose m'intéresserait beaucoup.
Moi je sais que mon compagnon, bien que souffrant de l'attente, se met totalement en retrait, pensant que je souffre plus et que donc lui doit "être fort". Alors que j'aimerais qu'il puisse aussi exprimer ce qu'il ressent face à nos difficultés. (pas citer)
 
23 Mars 2016
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Ailleurs
@Mama Sara la notion d'hyper contrôle que tu évoques me parle beaucoup. J'ai l'impression que plus nos connaissances générales (les savoirs communs, les progrès scientifiques, les avancées sociales...) augmentent, plus il est attendu que ces avancées se traduisent par un contrôle des êtres humains sur les aspects de leur existence concernés par ces progrès.
Très clairement, dans le domaine de la fertilité, on est souvent face à un discours de type : "contraception = pas de grossesse donc pas de contraception = grossesse". Alors que c'est loin d'être aussi évident.

Concernant les injections sociétales sur l'hypercontrôle, je trouve que ça rejoint la vision libérale-capitaliste dans le sens que chaque individu devient entièrement dépendant de lui et lui-même et responsable de ce qui lui est relatif (la question des parents qui n'arrivent à pas avoir d'enfants : "qu'est-ce qu'on fait de mal ?", les dizaines et dizaines de livres, articles, sites qui recommandent des changements de mode de vie pour s'accomplir...). Notre société individualiste est propice à ce type de dérive.
 

Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@Pinceau_ A priori, mon compagnon ne veut qu'un enfant. Au début, l'idée d'être parent d'un seul enfant me paraissait choquante, à moi qui ai été elevée avec 2 soeurs dont je suis très proches et dont la famille n'a aucun enfant unique. J'avais mis la question de côté en me disant qu'on verrait après le 1er, à moitié certaine qu'il changerait d'avis. Et en fait, c'est moi qui suis en train de changer d'avis (j'aurias ua mieux 36 ans quand j'aurais un 1er enfant donc le 2ème... bon ça reste hypothétique vu comme on galère, et les risques sont plus élevés).

L'argument de mon compagnon était d'abord écologique, puis économique (il veut pouvoir offrir le meilleur à son enfant) et finalement, il a une soeur dont il n'est pas proche du tout donc il dit ne pas voir les avantages d'une fraterie. Même s'il a fini par reconnaitre qu'en cas de coup dur dans la famille, c'est pas mal qu'elle soit là.

J'en ai pas mal parlé avec des mes amies enfants uniques. Une des deux, quand elle était enfant, aurait aimé avoir des frères et soeurs. L'autre, c'était sa hantise. Ajd, à l'âge adulte, aucune des deux ne regrette d'être enfants uniques. Une des deux veut d'ailleurs un seul enfant, avec elle aussi cet argument de pouvoir lui offrir le meilleur. D'un point de vue strictement économique, étant enfant unique d'un enfant unique, elle a deux maisons dans on héritage possible (dont une qui lui appartient déjà).
Après, toutes les deux ont des parents qui se sont remariés sur le tard et se sont retrouvées avec une grande famille par alliance. Elles n'ont pas été élevées avec mais elles ont noués des liens forts. Une des deux a un cousin qui est aussi fils unique et qui est comme un grand frère.
Ce qu'elles m'ont dit, c'est que certes, c'est parfois très dur quand un des parents va mal (une des deux est en plein dedans, peut-être qu'une fois le décès passé elle me dira si gérer la fin de vie d'un de ses parents seule lui a fait regretté d'être fille unique) mais que globalement, ce qui est important, c'est le lien qu'on crée. Avec des amis (une des deux est comme ma soeur), avec des cousins, avec des membres de la famille par alliance...

Je ne pense pas qu'on puisse prendre ce genre de décisions en voulant faire à l'avance le bonheur d'un enfant dont on ne connait pas encore les choix. Et oui, il y a toujours une possibilité que l'enfant regrette : qu'il déteste son frère ou sa soeur, ou qu'il déteste sa condition d'enfant unique. Mais c'est comme ça.

A la limite, ce qu'on peut faire, c'est prévoir autant qu'on peut sa propre fin de vie (économiquement par exemple) pour ne pas trop peser sur les épaules de son enfant. Se préparer psychologiquement à ne pas dépendre de lui. Parce que les enfants sont là pour faire leur vie, pas nous aider à finir la notre le mieux possible

EDIT : si tu ne veux pas d'autre enfant, et si on est d'accord avec l'idée qu'un enfant ne peut être heureux avec un parent malheureux, le meilleur choix pour toi comme pour ta fille est de ne plus avoir d'enfant
 
1 Février 2007
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@Pinceau_ j'allais répondre comme @Kettricken. Avec mon mari, nous avons décidé qu'on aurait qu'un enfant. On nous demande déjà de nous justifier là-dessus. Mais ce n'est pas parce que tu as une sœur ou un frère, que tu t'entendras forcément bien avec lui ? Et combien de fratrie se déchire au moment de l'héritage ? J'ai toujours détesté cette idée que les enfants devaient s'occuper des parents puisque les parents s'en étaient chargés auparavant. Tout d'abord, parce que l'enfant n'a pas demandé à venir au monde alors pourquoi lui réclamer quelque chose qu'il n'avait pas demandé ? Ensuite, comme @Kettricken , je me dis que la mort fait peur. Et que préparer ses derniers instants donne sûrement l'impression de mettre déjà un pied dans la tombe (je suis très gaie aujourd'hui). Mais si justement on anticipait la chose, si on se créait un projet de fin de vie, comme les villages de retraités par exemple, je pense qu'on vivrait ça autrement. Et ça serait plus sain pour tout le monde. Enfant, ma grand-mère a vécu chez mes parents car ça se passait comme ça de son temps. Je ne me vois pas (et mon mari non plus) accueillir mes parents chez nous. Je ne trouve déjà pas sain quand le conjoint devient davantage un soignant qu'un amoureux. Je considère qu'aimer quelqu'un et en prendre soin doit être naturel et pas forcé. Sinon, à partir de là, on prend le risque de voir notre enfant préférer s'éloigner car le poids est trop lourd.

Je suis peut-être un peu brouillon :sweatdrop:
 
16 Juin 2014
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@Kettricken @Gabelote
C'est super intéressant ce parallèle que vous faites avec la société ultra-libérale et capitaliste, et ce devoir de responsabilité qui va avec. J'imagine que ça explique pourquoi la PMA est rejetée par tout un ensemble de gens. Jusqu'à présent je pensais que c'était surtout dû à la croyance qu'un enfant est un don qui se mérite, mais il y a peut-être aussi cette idée que les couples infertiles doivent s'assumer seuls, sans aide de la société.:hesite:

@Kettricken
Je partage totalement ton impression sur l'humilité. C'est une sacrée leçon je trouve, mais qu'est-ce qu'elle est difficile à apprendre! :sweatdrop:

@Pinceau_
Mon mari et moi sommes issus de familles très nombreuses et il ne nous parait pas aberrant d'avoir plusieurs enfants. Cela dit nous n'avons rien planifié. On pensait simplement suivre nos envies, mais force est de constater que le temps passe et que si nous avons un enfant un jour il se retrouvera peut-être unique par la force des choses. Et l'argument que tu avances est justement celui qui me rend très triste à cette idée, mais en y réfléchissant: est-ce que ce ne serait pas là encore un effet de cet hyper-contrôle? Après tout il est impossible de savoir comment la vie va se dérouler: peut-être que notre mort sera brutale, peut-être que nous ne vieillirons jamais, peut-être que nos enfants ne vieilliront jamais, peut-être qu'on se fâchera à mort et qu'on vieillira seul, peut-être qu'un seul de nos enfant endossera la responsabilité de veiller sur nous (ça arrive souvent, même dans les grandes fratries)...
Comme le dit @Kettricken je crois que finalement, la seule chose que l'on peut prévoir est uniquement matérielle: mettre de côté pour être indépendant financièrement, aménager son logement pour être indépendant physiquement...

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Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@Mama Sara
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Pour le refus de la pma, je pense que le côté "enfant=don de dieu" peut jouer un rôle. Mais je pense surtout qu'il y a surtout un fond homophobe.
Il y a vraiment des gens qui sont contre la pma y compris pour les couples hétéros ?
Si oui, j'imagine que ce sont des gens avec de fortes convictions catholiques et je ne sais pas si le côté capitaliste de notre société entre en jeu dans leur vision du monde. Ca ne serait pas plutôt l'idée que ceux qui ont des enfants ont été méritants aux yeux de dieu et que les autres n'ont qu'à adopter "tous ces malheureux petits africains" (dit avec un bon vieux fond de colonialisme) ?
 

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