Veille permanente psychophobie

30 Janvier 2015
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Coucou !

Je passe par là pour relayer un article-témoignage sur comment la psychophobie médicale influence la prise en charge des patient-e-s.

Ça m'est tellement arrivé, les remarques déplacées, sans aucun rapport avec la choucroute, lorsque les médecins étaient au courant de mon état psychologique. Après tous les autres biais oppressifs qui ont encore de beaux jours devant eux en médecine, il faut encore faire face à la psychophobie pour être soigné-e correctement. :mur:
 
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Coucou !

Je passe par là pour relayer un article-témoignage sur comment la psychophobie médicale influence la prise en charge des patient-e-s.

Ça m'est tellement arrivé, les remarques déplacées, sans aucun rapport avec la choucroute, lorsque les médecins étaient au courant de mon état psychologique. Après tous les autres biais oppressifs qui ont encore de beaux jours devant eux en médecine, il faut encore faire face à la psychophobie pour être soigné-e correctement. :mur:
Merci du relais :) J'étais justement passée pour le relayer ici ^^
 
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Réactions : AprilMayJune

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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@Salpêtre Ça se questionne, je suis pas sure que ce soit psychophobe en soit, et le côté sexiste peut s'interroger aussi :hesite:.

Je m'explique.
Si on remet le texte de façon purement neutre (sans genre spécifique), ce n'est pas psychophobe en soit, c'est une conférence sur un trouble psychologique en fait. Je ne sais plus le nom, mais il y a un trouble psy* qui consiste à essayer de faire croire aux autres qu'on a une grosse maladie, notamment en attaquant son propre corps. Donc là, tout le questionnement est intéressant. On comprend que ça va aborder les causes, sûrement une approche psychanalytique de ce corps.
J'ai retrouvé : c'est le trouble factice.
Je comprends la logique de le classer dans la perversion, même si strico-sensu c'est pas une perversion sexuelle. Mais il y a un truc morbide, donc je comprends pourquoi on peut l'assimiler à une sorte de perversion.
Personnellement, je pense qu'une telle conférence doit être intéressante, c'est pas un trouble qu'on étudie vraiment en psycho', j'en ai même jamais entendu parler dans mon cursus pour être honnête, car c'est pas un trouble majeur et vraiment connu.
Bref pour moi, c'est pas psychophobe, ça éclaire juste les questionnements qui vont être posés lors de cette conférence et qui font parfaitement sens au vu du trouble.

Ensuite, peut être que l'aspect qui vous choque c'est "certaines femmes", "elles". J'avoue que ça donne peut être l'impression que ça touche beaucoup de femmes, presque même toutes les femmes. Mais je me demande si d'un point de vue scientifique ce serait juste pas parce que ce trouble touchent en grande majorité les femmes ? Je sais pas, peut être pas, et là c'est assez sexiste d'orienter la conférence que sur les femmes. Mais par exemple, il y a des troubles comme l'anorexique ou la boulimie qui touchent dans la grande majorité des cas, des femmes (la prévalence est de 90%). J'ai pas les données, mais c'est possible que le trouble factice touchent aussi presque exclusivement les femmes :dunno:.
L'autre possibilité non purement sexiste, c'est que le conférencier considère que les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes mécanismes, mêmes processus etc. pour ce même trouble, que l'expression est différente, et donc que là il n'aborde que cette maladie chez les femmes. Comme je le dis, ça m'a l'air d'être psychanalytique comme conférence, donc c'est pas très étonnant si une distinction est faite entre les hommes et les femmes.

Bref, tout ça pour dire que je pense vraiment pas que cette conférence vient dire "regarder les femmes elles dupent les médecins et s'inventent des symptômes".

Edit : en fait c'est le titre qui pose problème. Il est pas complet du tout, et il laisse sous-entendre en effet, que les femmes sont des perverses qui dupent les médecins. C'est bête quand même.
 
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Réactions : Angel.
30 Janvier 2015
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@Lullabye Je veux bien, mais ce n'est pas neutre, sa rédaction est orientée. "duper" et "manipuler" ce n'est pas neutre, encore moins quand on y colle aux femmes (puisque c'est un topos). Surtout après le truc de faire reconnaître ça comme une maladie. Si ça voulait parler du trouble factice en particulier, ça l'aurait dit. C'est un cours, pas une conférence mystique dont il faut deviner le sujet. Y voir le trouble factice, c'est déjà sortir d'une lecture neutre et interpréter, et je ne vois pas bien pourquoi cette interprétation serait plus logique. C'est possible, je ne dis pas, mais personnellement, ça ne me saute pas aux yeux.

Et s'il s'agit du trouble factice, eh bien, ce n'est pas inventé non plus, c'est bien un trouble dont "ces femmes" souffrent, pas un truc fait par plaisir pour emmerder les médecins.

Ce qui me choque, ce n'est absolument pas de parler de l'automutilation chez les femmes. C'est de placer ça sous l'invention de symptômes et la manipulation. Je me répète, mais le trouble factice n'est évoqué nulle part, ça parle juste d'automutilation. Il n'y a clairement pas que le titre qui laisse penser que ces femmes sont perverses et dupent les médecins, puisque ce sont aussi les mots du texte d'explication.

Mais c'est bien parce que je ne sais rien de la conférence que je demandais si quelqu'un-e comptait y aller. Notamment pour que les principales concernées aient leur mot à dire ou qu'on puisse le relayer, parce que je te confirme que les psy* (et les soignant-e-s en général) ne sont absolument pas formé-e-s sur la question de l'automutilation et que ça a de réelles conséquences (refus de soin, sutures à vif, moqueries, chantage et, oui, je parle du corps médical). Et que cette idée de manipulation par l'automutilation est présente partout, qu'on nous la colle tout le temps sans jamais chercher un peu plus loin. Et que, ça aussi, ça a des conséquences graves.
 

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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@Salpêtre Non mais je suis d'accord avec toi, si on n'a pas la lecture que j'ai eu, c'est vraiment questionnant. Et si j'ai la bonne lecture, je comprends pas pourquoi c'est indiqué nulle part qu'il parle du trouble factice.
Après, si on prend vraiment cette idée qu'en fait il parle du trouble factice, les termes "duper", "manipuler" n'ont vraiment rien de choquant. C'est ce que font les personnes malades, elles mentent, essayent de te faire croire qu'elles sont malades, se créé des symptômes (en s'automutilant donc).

Après, moi ça m'a sauté aux yeux, parce que ma mère a eu ce trouble. On l'a pas officiellement diagnostiqué mais bon, une personne qui se fait de fausses brûlures sur le corps à coup de cigarette et qui cherche à faire croire à son entourage qu'elle a le cancer, ça rentre pas mal dans la catégorie. Donc du coup je connaissais déjà ce trouble, et ma lecture a été facilement orienté. Ça m'a paru évident.
La seconde raison, c'est que c'est une université de psychologie notamment, ça me parait totalement invraisemblable qu'ils sortent une grosse conférence psychophobe et misogyne. Ca a par contre du sens qu'ils traitent d'un trouble bien particulier.

Donc je sais pas, honnêtement, il y a quand même un truc qui cloche quelque part. Après peut être que le texte d'internet du site de l'université n'est pas complet :hesite:. Il faudrait voir le programme de la conférence ou les affiches :hesite:. Je sais pas.

Edit : Je viens de fouiller le net. En fait déjà il fait tout un ensemble de conférences sur la perversion. C'est axé psychanalyste comme je le pensais.
Ensuite, en fait il a traité de "la perversion au féminin", et l'idée c'est vraiment "certaines femmes". Il s'agit d'études de cas sur différents troubles, notamment le trouble factice. Donc l'étude est notamment axée sur des concepts psychanalytiques qui ont tendance à différencier l'homme et la femme.

Il a écrit un livre en fait, et la description plus complète c'est ça :

"Pourquoi certaines femmes portent-elles atteinte à leur corps au point de mettre leur vie en danger – provoquant des anémies, des pertes massives de sang, s’automutilant ? Pourquoi faut-il qu’elles fassent reconnaître ces atteintes comme une maladie – et par conséquent qu’elles dupent et manipulent les médecins ? Pourquoi faut-il qu’elles aillent physiquement mal pour pouvoir aller bien (ou en tout cas pas trop mal) sur un autre plan ? Pourquoi cette passion à duper l’autre ? Ce livre, à la façon d’un récit, campe le portrait de ces femmes. À travers le récit de cas, il raconte comment, dès le XVIIe siècle, des médecins ont pressenti dans d’extrêmes faiblesses physiques, des souffrances mentales. Comment des médecins, puis des psychiatres, ont tenté de comprendre ces femmes, d’élaborer des catégories interprétatives : anorexie, pathomimie, syndrome de Münchausen, de Lasthénie de Ferjol. Comment aussi la littérature a influencé ces théories médicales, psychiatriques, psychopathologiques, psychanalytiques. Et comment cette étonnante articulation de l’atteinte du corps, de la duperie de l’autre et de la féminité ne trouve aucune résolution ou expression définitive, si ce n’est une hypothèse psychanalytique : la perversion ne serait pas propre au masculin, elle pourrait aussi être féminine – la position de ces femmes en serait le signe."

En fait, j'avais plutôt raison. Il traitent de troubles qui sont presque exclusivement féminin, c'est pour ça qu'il parle de "perversion au féminin". C'est pas du tout dans le sens, "seule les femmes sont des perverses", la preuve en est avec sa dernière phrase notamment, mais dans le sens de la prévalence, "ces troubles sont -presque- seulement exprimée par les femmes".
De la même façon que certains aspects de la perversion sont plutôt liées aux hommes, comme ce qu'on appelle les "pervers-narcissiques".

Après, on peut le voir aussi dans un extrait de son livre ici, il dit "Ainsi s’introduit ce mal — anorexies « vraies », pathologies « factices » (Münchhausen, Lasthénie de Ferjol, pathomimes, etc.)". Il ne considère pas que ce sont de fausses maladies, mais l'idée principale c'est que la souffrance physique, les symptômes physiques, sont créés par la patiente, parce qu'elle va pas bien psychologiquement.
Et le terme "automutilation" doit vraiment être pris au sens large, pas juste se faire des coupures, c'est tout ce qui signifie se blesser le corps, donc arrêter de manger, se faire vomir, se cogner, se créer des marques sur le corps.
Je pense que le grand intérêt, c'est qu'il met en parallèle les pathomimes (les troubles factices) et l'anorexie, car il doit y avoir des similitudes dans la compréhension clinique/psychanalytique. Comme je le disais, il y a une mutilation du corps aussi dans l'anorexie, c'est un trouble qui touche beaucoup le corps, l'image du corps, et la féminité aussi.
Après je sais pas si c'est clair pour vous ça, parce que ce sont des concepts que moi j'ai étudié.
 
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@Lullabye Sans la précision qu'on parle du trouble factice, les termes sont choquants. Et violents. Si je lis la descriptions, certaines femmes = celles qui s'automutilent (parmi les femmes, certaines portent atteinte à leur corps et pas parmi celles qui portent atteinte à leur corps, certaines manipulent – c'est quand même très différent). Pas celles qui souffrent d'un trouble factice. C'est une université, pour une conférence. Ils ont une responsabilité dans la manière dont ils écrivent les choses, dans la manière dont ils les présentent et les enseignent.

Qu'une université de psycho sorte une conférence psychophobe et misogyne, moi, ça ne m'étonne pas spécialement. Être psy* ça ne met pas à l'abri de biais psychophobes.

Edit : personnellement je vois très bien le lien entre l'automutilation et les TCA (au niveau de l'auto-destruction et du comportement addictif, je suis même actuellement en train d'écrire un truc dessus - point de vue malade sur ce coup, puisque j'en ai marre que les pro parlent à ma place). Mais ce n'est pas précisé dans l'objet de la conférence. Tout comme les troubles factices.
 
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Lullabye

Ambassadrice de Ville
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@Salpêtre J'ai jamais dis qu'elle était neutre ma lecture :hesite:. J'ai juste dit neutre dans le sens "sans genre", pas neutre = objective.

Honnêtement je pense que tu cherches un peu la petite bête. Je veux dire je comprends qu'à la base, on peut se questionner, mais maintenant qu'on a pris la peine de fouiller 2min, on voit bien de quoi traite réellement cette conférence et en quoi finalement elle n'est pas misogyne ou psychophobe (à priori, on n'a pas le contenu non plus). Même si ce serait bien hein, dans le monde actuel que les choses soient claires, ça reste que bon, les universités sont pas hyper connues pour avoir de super sites web. Il y en a plein qui ne mettent pas les choses à jours, qui laissent des liens morts, qui changent pas les années dans leur document, donc raccourcir un texte de présentation d'une conférence, ça va dans le sens du reste. C'est de l'administration de fac, et c'est toujours mal géré. Mais je comprends, ça devrait pas être comme ça. Puis bon, ils se foulent pas, parce qu'une personne lambda n'est pas censé tomber là-dessus par hasard non plus en fait. Déjà, c'est une suite de conférence, donc quand t'as vu les premières, tu sais à quoi t'attendre, et tu te doutes que le mec est pas devenu psychophobe et misogyne en 2s. Même s'il s'agit d'une conférence, d'un cours public, ça vise pas le monde entier, ça reste orienté pour un public qui s'intéresse à la psychologie, à la psychanalyse, qui a déjà un oeil averti sur ces questions.

Par contre je suis pas hyper d'accord avec toi pour la partie sur le fait qu'une université pourrait faire une conférence psychophobe. Un psy n'est pas à l'abri d'être psychophobe, ça je te l'accorde totalement. Mais faire une conférence dans une université, ça requiert plus d'un individu, donc il y a une sorte de brainstorming ou du moins d'une réflexion de plusieurs individus sur le sujet, sur le contenu de la conférence, quel public ça va viser, quelles sont les intentions, les buts d'une telle conférence. Ça me parait assez protecteur d'une dérive psychophobe.
Je sais pas :hesite:. Je me dis qu'un individu isolé, un intervenant, peut, au sein d'une conférence faire une intervention avec des propos psychophobes, sexistes ou autre, mais le thème général de la conférence ça me parait plus compliqué.
 
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@Lullabye Autant pour moi, j'avais mal compris la lecture neutre. Je vais éditer du coup.

Pour le reste, j'ai déjà expliqué ce qui me posait problème, et qui ne disparaît pas avec le texte entier (que j'avais déjà lu). Je ne vois pas pourquoi le brainstorming éviterait les biais psychophobes, mais je n'y étais pas : je ne peux pas dire si ça l'est. Des conférences sexistes, ça existe. Je ne suis vraiment pas convaincue que les institutions soient versées dans les questions de psychophobie. Mais peut-être que je me trompe.

Bref, si quelqu'un-e y va, je suis preneuse d'un résumé.
 

Lullabye

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Je ne suis vraiment pas convaincue que les institutions soient versées dans les questions de psychophobie. Mais peut-être que je me trompe.

Bah disons que les institutions liées à la psychologie se doivent quand même d'avoir un certain recul sur la psychophobie. L'UFR de langues il va pas trop se questionner, mais l'UFR de psychologie quand même quoi, parce que les individus qui le composent, qui vont créer ces conférences notamment, sont psy* donc ont des connaissances qui font qu'ils sont conscients de la psychophobie, ils sont logiquement moins susceptibles d'être psychophobes.
Après, je sais pas trop comment ça fonctionne, pour être honnête dans ma fac il n'y a pas de cours publics gratuits comme ça. Il y a beaucoup de conférences mais elles font toujours appels à plusieurs intervenants, souvent ça s'étale sur un week-end, donc il y a vraiment un brainstorming commun. Et pour les cours dispensés à la fac, c'est pareil, c'est une plaquette réfléchie par un ensemble de psychologues, de docteurs en psychologie. Je trouverais ça quand même très douteux si Rennes 2 n'a pas contrôlé un minimum ce que va dire ce monsieur, je pense qu'en amont, certains ont quand même étudié un peu son travail, comprendre ce qu'il va dire dans ses cours publics.
 
Par contre je suis pas hyper d'accord avec toi pour la partie sur le fait qu'une université pourrait faire une conférence psychophobe.

Je ne fais que passer, mais je pense que vraiment c'est important : il ne faut jamais partir du principe qu'un groupe puisse être à l'abri de tout mal. Les universités font de la recherche sur certains sujets, ici les troubles mentaux. Le monde médical conçoit des traitements pour les gens qui en ont besoin. Dans l'idéal, cela semble idéal (cette phrase est tautologique et c'est normal) mais dans la pratique voilà deux groupes qui ont un certain pouvoir sur les personnes atteintes de troubles mentaux. Les universités ont une autorité certaine, c'est elles et leurs recherches qu'on écoute - ici on en a un très bon exemple ; un professeur va parler en position d'autorité pour enseigner à d'autres gens comment comprendre, qualifier des troubles mentaux et s'occuper de personnes qui en sont atteintes. Le monde médical a aussi une autorité certaine, c'est lui qui diagnostique les troubles mentaux et administre des traitements.

Pour travailler dans une université ou dans le monde médical, il n'y a nul besoin d'avoir vécu un trouble mental, il n'y a nul besoin d'avoir connu ça - par contre il y a besoin d'être validé par le monde universitaire ou médical, d'avoir étudié et suivi leurs enseignements. Et les universitaires comme les médecins décrivent, définissent, diagnostiquent et soignent les personnes atteintes de troubles mentaux.

L'histoire nous a montré que beaucoup de comportements ou d'états ont été qualifiés comme troubles mentaux alors qu'ils ne l'étaient pas (les exemples qui me viennent en tête sont la transidentité et l'homosexualité). L'histoire nous a montré que beaucoup de neuroatypies ont été qualifiées comme intrinsèquement problématiques et mal traitées (l'exemple qui me vient en tête est l'autisme, qui a longtemps - et qui est aujourd'hui encore - traité comme un problème à résoudre, quelque chose à virer, et qui fait que beaucoup de personnes autistes sont aujourd'hui maltraitées par le corps médical). Voilà deux exemples qui montrent que l'enseignement universitaire sur les troubles mentaux tout comme le corps médical ont usé et abusé de leur pouvoir sur les personnes concernées pour les maltraiter.

Cette maltraitance a été faite pour des raisons diverses, qui n'ont pas à voir avec le bien-être des patient-es mais tout à voir avec le maintien d'un certain ordre social et le maintien d'une certaine vision normative de l'être humain qui passe nécessairement par l'effacement (et c'est un euphémisme) des humains qui ne rentrent pas dans le moule. Le passé nous a clairement montré que le corps médical et universitaire est capable d'erreurs. Il ne faut pas croire qu'il en est magiquement exempt aujourd'hui, et qu'il est magiquement protégé de toute erreur aujourd'hui et pour l'éternité à venir.

A se dire comme tu le fais qu'une université ne peut pas faire de psychophobie juste parce qu'elle est une université, tu ne portes aucun jugement objectif sur les cours qui y sont présentés, et tu acceptes pour argent comptant le bon comme le mauvais. Etre un-e psychologue, médecin, universitaire en sciences psychologiques ou autre ne te rend pas concernée par les troubles mentaux (il faut avoir un trouble mental pour l'être) mais te donne au contraire un pouvoir sur les personnes qui en ont.

Et je dois dire qu'il existe aussi beaucoup d'exemples de maltraitance dans le monde médical notamment, qui n'existent que pour des raisons oppressives/misanthropes: les cas de médecins et de psys qui négligent leurs patient-es sont légion et sont, plus que des problèmes isolés, le symptôme d'un problème systémique.
 

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