Veille permanente psychophobie

[Lullabye]

@Roppongi Qu'est ce que tu penses qui pourrait être problématique ? Parce que moi je vois rien. Je trouve ça très intéressant, parfois on oubli les caregivers alors qu'ils sont essentiels pour que que l'un aille mieux. Et si un caregiver va mal, la personne ne pourra pas aller mieux. Les psychologues essayent aussi d'être là pour eux. Il y a un concept qui est celui de "burden" qui les concerne, je me rappelle plus trop, mais c'était lié à des choses que cette personne raconte.

Par contre je me questionne sur le diagnostique de fatigue chronique. C'est une maladie somatique en soi ? Non parce que sinon c'est un symptôme de la dépression.

Puis le pronom "ze". C'est l'équivalent de notre "iel/yel" ?

 

[Lullabye]

@Roppongi "My partner has depression, anxiety, fibromyalgia, and chronic fatigue, among other diagnoses we’ve received over the years." On lui a donné ça comme un syndrome en soi, du coup, c'est intriguant. Parce que je sais pas si c'est un syndrome somatique en soi, vu que sinon c'est juste un symptôme de la dépression. Du coup, je me demande, si c'est bien un syndrome en soi, comment on peut réussir à le diagnostiquer sur une dépression, et je me demande surtout comment les deux s'intriquent. Parce que ça doit être difficile de sortir d'une dépression si t'es tout le temps fatigué et que c'est pas du à ta dépression.

 

[Salpêtre]

Toc toc ? J'espère que c'est le bon endroit pour ça (sinon, pardon).

Spoiler: ça ne restera pas

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[Lunafey]

@Mizuti pourquoi tu ne passerais pas quelques semaines à publier des articles qui sensibilisent à la question, sur ton mur fb ? Comme ça, t'es ami-es pourraient peut-être se faire peu à peu à l'idée... ?

Sinon, par lettre je trouve que tout passe mieux. On est plus pris au sérieux et l'autre est obligé d'être concentré sur nos propos
Bonne chance en tout cas !

 

[Salpêtre]

@Lunafey Pour FB, c'est compliqué, ces ami-e-s n'y vont pas.

Par écrit, ce doit être possible, mais à chaque fois que je commence quelque chose, je le jette. Le souci c'est que j'ai peu de temps, ça m'a déjà pris des semaines pour oser poster ici. (Je ne brille pas par mon courage )

Merci en tout cas, je vais continuer à essayer (déjà, d'y écrire ; ensuite, d'y faire lire...).

 

[Lullabye]

@Mizuti Le "problème" c'est que c'est évidemment visible et donc va forcément se poser la question du regard des autres et si tu es prête à assumer cela. Peut-être que tu n'as pas vraiment besoin de leur expliquer ? Peut-être que tu peux juste arrêter de cacher tes marques, de montrer tes bras. Certainement qu'ils regarderont ça bizarrement, probablement qu'ils te poseront des questions. Tu pourras tout simplement leur dire que oui, tu as des cicatrices sur tes bras, mais que tu n'as pas envie de leur en parler (du moins pour l'instant). Ou bien tu y vas de l'avant, tu leur dit que tu as des cicatrices, en précisant que t'as pas encore envie de leur expliquer pourquoi tu as ses cicatrices, et que tu aimerais qu'ils ne te jugent pas et qu'ils ne fixent pas tes marques. Par exemple. Je pense pas que des explications sont toujours nécessaires, et s'ils ne comprennent pas cela, qui te posent des questions malgré ton stop, c'est qu'ils ont un certain manque de sensibilité. Je pense qu'il y a souvent un respect de la personne quand elle veut garder quelque chose pour elle, surtout si c'est quelque chose de douloureux. Tes amis vont tout de suite comprendre que c'est le signe que tu ne vas pas très bien, ils ne vont probablement pas forcer si tu es claire dans le fait qu'à l'heure actuelle tu n'as pas envie / pas les capacités de leur détailler le pourquoi du comment.

 

[Sombre.]

@Mizuti la solution de laisser naturellement tes bras nu, comme le propose @Lullabye, selon mon expérience ça marche assez bien. J'ai un toc, c'est de remonter en permanence mes manche, et du coup sans faire exprès j'ai remonter mes manches devant mes amies un jour critique (crise d'AM la veille), mais elles n'ont rien dis, ni regarder mes bras avec insistance. C'est venus très naturellement, et si ce sont tes amis, ils te connaissent et seront respectueux de ton choix de ne pas en parler.
Si ton ami qui a tenus des propos limites te fait des remarques, si quelqu'un insiste, tu peu dire calmement "écoutez, ici vous êtes sous mon toit, et sous mon toit je ne veux pas de ce genre de propos. Chez moi, je veux qu'on respecte la pudeur des un et des autres, c'est important pour moi". Ce genre de recadrage, très posé, suffis généralement a faire comprendre au gens trop curieux ou sont tes limites.

Je te souhaite bon courage.

 

[Sombre.]

@Mizuti n'oublie pas aussi que ces cicatrices ça fait partie de ton histoire personnelle et que dans l'absolu tu ne dois d'explication à personne.

Quand je stress a l'idée qu'on voient les mienne, je regarde cette image :

Spoiler

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Cette image est sur mon tableau pinterest "pour les jour ou ça va pas souviens toi que...", ou je met plein de message d'amour de sois et de mantra positifs. Et c'est vrais que, comme il est dit sur l'image, il faut qu'on se souvienne que ca n'est pas honteux d’être malade, qu'on est des guerriers de survivre a ca, qu'on est des héros de chaque jour se lever et vivre. J’espère être un jour comme les vikings qui étaient si fier d’exhiber leur cicatrices, preuve de leur force et de leur détermination a survivre, t ne plus jamais mettre de longues manches.

@Mizuti , souviens toi que tu est courageuse, rien que de te lever le matin fait de toi une grande guerrière, alors ne laisse personne te faire des remarques sur tes cicatrices : elle sont la preuve de ton courage, que tu es forte, que tu a vaincu un dragon.

​

Spoiler: bonus

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[PousseMoussue]

Ca fait teeeeellement longtemps que je suis pas venue ici... bref.
Dites, vous êtes déjà tombés sur des gens qui sont fermement contre les médicaments et qui se permettent de vous dire "d'arrêter de prendre ces merdes" en parlant de vos anxiolytiques ou antidépresseurs par exemple ?
Nan parce que moi j'en ai ras le derche d'eux, je pense qu'ils visualisent pas que les maladies mentales sont pas des simples "mauvaises pas" et que non "tout le monde" ne se sent pas comme ça un jour

 

[Lunafey]

@PousseMoussue Personnellement j'ai un très mauvais vécu des médicaments de part mon entourage qui sont tous devenus des "zombies" qui aillaient encore plus mal lorsqu'iel étaient sous traitement, donc j'ai tendance à m'en méfier et je n'en prendrais pas. Mais dire à quelqu'un qui en a besoin et pour qui ça fonctionne, d'arrêter, je trouve ça inacceptable. Je crois que c'est très délicat comme sujet même dans la "sphère NA/" :/

 

[Salpêtre]

@PousseMoussue Je suis me méfie énormément des médicaments, mais je ne considère pas du tout que les maladies mentales sont de simples mauvaises passes, ce n'est pas forcément lié. Ceci dit, jamais je ne me permettrai de dire à quelqu'un d'arrêter d'en prendre (ça me paraît stupide, méchant et contre-productif). Je n'ai pas vraiment l'expérience de gens comme ça, mais plutôt de l'inverse à vrai dire.
Je ne peux pas vraiment t'aider du coup, mais je t'envoie un câlin quand même

 

[PousseMoussue]

C'est gentil, merci de votre soutien
Je dis pas que les médicaments sont bons, moi même j'en ai pas mal pâti au niveau des effets secondaires et de la dépendance, de plus je ne suis pas la seule à avoir eu ce genre de problème dans mon entourage. Toutefois je pense que certaines personnes idéalisent réellement la médecine douce, et que c'est les personnes qui ont (comme moi) déjà tout essayé qui morflent derrière.

Spoiler: TW : Description de maladie/Sang

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Je crois que certaines personnes comprennent juste pas qu'il y a des malades qui ont premièrement pas forcément les moyens de recourir aux médecines douces (pour la plupart assez onéreuses et non remboursées), ou qui ont tout simplement des maladies trop graves et insoutenables pour se permettre de prendre un traitement qui n'agira que lentement et/ou de manière superficielle, voir des personnes qui, si elles n'ont pas de résultats concrets suffisamment tôt se détourneront de ces méthodes, et on peut pas vraiment leur en vouloir, surtout dans les cas de maladies provocant d'intenses douleurs, ou de maladies psy.

A mes yeux prendre quelqu'un de haut parce qu'il "prend des merdes" qui sont pour lui le seul et unique moyen efficace de traiter sa maladie, c'est classiste (de penser que tout le monde a les moyens d'avoir recourt aux médecines douces et aux traitements naturels) et validiste (de ne pas prendre au sérieux la douleur physique ou mentale de cette personne, comme l'exemple du "c'est qu'une mauvaise passe" que j'ai cité tout à l'heure).

Bref ça m'énerve.
Je suis totalement pour la médecine douce, je pense que plus de métiers comme la kinésiologie par exemple devraient être reconnus en France, mais toutefois, les gens qui pensent que ses traitements conviennent et sont accessibles à tout le monde m'exaspèrent vraiment