Personnellement je n'adhère pas à ce principe de précaution poussé à l'extrême. La société humaine vit en groupe. Elle brasse les individus qui se rencontrent et se côtoient au quotidien. A moins de rester planqué chez soi très loin de son voisin sans faire appel à aucun service, on peut difficilement garantir la sécurité physique et psychique de chacun. Prendre la voiture ? Accidents. Transport en commun ? Incivilités/accidents. Nouer des liens avec d'autres êtres humains sur le plan amical ou relationnel ? Blessures psychologiques et/ou physiques. Consommer ? Probable que ça ait été produit par quelqu'un qui a une qualité de vie médiocre/qui se fait traiter comme un moins que rien par l'entreprise (sauf pour les alternatives qui proposent une réglementation respectueuse et vertueuse mais on a pas tous les réflexes ni les moyens de se tourner vers ça).
Là où je veux en venir, c'est qu'il est un peu vain et caduque d'agiter le spectre de l'incertitude du bien-être d'un individu pour envisager sa naissance alors qu'on ne le fait jamais de manière aussi violente quand on décortique simplement le fonctionnement de la vie en société.
Et si je suis d'accord pour dire que les parents seront les pionniers de l'épanouissement (ou non) de leurs enfants, je combat fermement cette idée fataliste que ce qui est fait ne peut être défait. L'être humain a une capacité de résilience plutôt phénoménale. Chaque génération de parents qui passe enfonce un peu plus le clou de la "bienveillance" éducative (je mets entre parenthèse car c'est un terme que pas mal de parents dont je fais partie trouve un peu galvaudé maintenant) : grandissante empathie envers l'enfant et ce depuis sa naissance, prise en compte des évolutions neurologiques et psychiques individuelles (avec l'appui des sciences cognitives), méthodes basées sur les paramètres individuels de l'enfant et non plus "la méthode ancestrale appliquée à tous sans discernement", effacement progressif des injonctions sociales au profit d'une éducation éclairée car les parents n'hésitent plus à multiplier les sources avant d'appliquer un principe qui ne leur parle pas sous prétexte que c'est "ce qui se fait", etc.
Je pense que c'est une conclusion qu'on ne peut pas véritablement avoir si on n'est pas directement concerné.e.
Là où je veux en venir, c'est qu'il est un peu vain et caduque d'agiter le spectre de l'incertitude du bien-être d'un individu pour envisager sa naissance alors qu'on ne le fait jamais de manière aussi violente quand on décortique simplement le fonctionnement de la vie en société.
Et si je suis d'accord pour dire que les parents seront les pionniers de l'épanouissement (ou non) de leurs enfants, je combat fermement cette idée fataliste que ce qui est fait ne peut être défait. L'être humain a une capacité de résilience plutôt phénoménale. Chaque génération de parents qui passe enfonce un peu plus le clou de la "bienveillance" éducative (je mets entre parenthèse car c'est un terme que pas mal de parents dont je fais partie trouve un peu galvaudé maintenant) : grandissante empathie envers l'enfant et ce depuis sa naissance, prise en compte des évolutions neurologiques et psychiques individuelles (avec l'appui des sciences cognitives), méthodes basées sur les paramètres individuels de l'enfant et non plus "la méthode ancestrale appliquée à tous sans discernement", effacement progressif des injonctions sociales au profit d'une éducation éclairée car les parents n'hésitent plus à multiplier les sources avant d'appliquer un principe qui ne leur parle pas sous prétexte que c'est "ce qui se fait", etc.
Je pense que c'est une conclusion qu'on ne peut pas véritablement avoir si on n'est pas directement concerné.e.