Je ne supporte pas...

[Anthrax]

@trigger
Mais pourquoi tu te sens obligée de taper la causette aux gens que tu croise aux wc, en fait? Fin perso, les toilettes c'est le dernier endroit où je voudrais qu'on vienne me faire du small talk (oui bon je suis pas douée pour, de manière générale ). Un bête bonjour ne suffit pas?

 

[Hawley]

@jeanne-des-brumes Tu serais pas allée voir Only God Forgives, toi ?

 

[Jeanne des brums]

@jeanne-des-brumes Tu serais pas allée voir Only God Forgives, toi ?

Quelle perspicacité :wut: Bien vu, oui je parlais exactement d'Only God forgives là Tu l'as vu aussi ?

Perso j'ai jamais vraiment compris les tests de QI... C'est peut-être parce que les seuls que je me suis amusée à faire étaient sur internet, mais je suis sûre que si j'en faisais un jusqu'au bout, j'aurais un score inférieur à la moyenne vu comme j'ai du mal avec leurs carrés, leurs suites de chiffres et compagnie... Et si les vrais tests ressemblent à ça (mais j'imagine que c'est pas le cas et qu'ils sont plus élaborés), je me demande comment de tels tests peuvent prétendre à évaluer l'intelligence, ou du moins ça me fait me sentir très conne

 

[Rhapsody]

Perso j'ai jamais vraiment compris les tests de QI... C'est peut-être parce que les seuls que je me suis amusée à faire étaient sur internet, mais je suis sûre que si j'en faisais un jusqu'au bout, j'aurais un score inférieur à la moyenne vu comme j'ai du mal avec leurs carrés, leurs suites de chiffres et compagnie... Et si les vrais tests ressemblent à ça (mais j'imagine que c'est pas le cas et qu'ils sont plus élaborés), je me demande comment de tels tests peuvent prétendre à évaluer l'intelligence, ou du moins ça me fait me sentir très conne

Ça me fait penser, un jour je regardais un reportage sur des enfants surdoués (enfin, c'était plutôt "Ohlala, mon enfant est formidable, je suis sûr-e qu'il est surdoué " alors que non ). On y voyait un gosse de six-sept ans certainement, dont les parents l'avaient emmené voir un psy (?) pour évaluer son Q.I.. Et c'est donc là, en toute logique, que le psy demande à l'enfant qui avait peint la Joconde. Pour évaluer son Q.I..  Genre, le mec est le plus grand escroc au monde : il est payé pour évaluer des Q.I., alors qu'il ne connaît manifestement pas la notion qui se cache derrière ces deux lettres, et qu'il est incapable de distinguer ce qui tiendrait de l'intelligence de ce qui tient de la culture pure.
C'est d'autant plus fatigant que ça diffuse l'idée (relativement commune d'ailleurs) selon laquelle si tu ne maîtrises pas une connaissance que la société (voire ton environnement culturel) dans laquelle tu évolues considère comme faisant partie de la culture générale, tu es un demeuré sans avenir et un attardé mental. Alors que, ok, ne pas connaître Victor Hugo ou Zola, c'est triste parce que c'est trop bien (je fais de la critique littéraire de haute voltige ), mais ça ne veut pas dire que tu es plus con que la moyenne.
Et l'inverse fonctionne aussi : je connais Zola, Hugo, je sais qui a peint la Joconde, je suis capable de citer les différents présidents de la V° Rép française, je sais en quelle année a été érigée la Tour Eiffel et même qui en furent les architecte et ingénieur, bref, je maîtrise quelques notions de cette sacro-sainte culture G, mais euh, ça ne fait pas de moi quelqu'un d'intelligent (malheureusement ).

 

[katnissvsw]

Je ne supporte pas être trop impliquée émotionnellement pour avoir une idée objective sur la question.
C'est votre discussion QI vs intelligence sociale qui m'y a fait penser.
J'ai toujours peur de m'en prendre plein la gueule même si ce n'est pas moi personnellement qui suit viser, je le sais très bien.

 

[RedDelf]

Je supporte pas de devoir dire au revoir pour toujours à des gens dont je m'en fous. Genre la famille pour qui je fais du babysitting des fois, ils déménagent, j'ai dû leur dire au revoir et j'étais trop mal à l'aise. Je me suis pas attachée du tout à la gamine, j'ai rarement vu les parents... du coup j'étais trop en mode "bon, ben, euh... au revoir quoi... enfin... bonne continuation..." et la mère était aussi à me dire "oui, oui, bonne continuation, merci pour tout" et on se regardait trop bêtement. C'est comme si les au-revoirs illustraient le fait qu'on en a rien à foutre l'une de l'autre, que je la perçois juste comme une source potentielle de sous et que je suis juste la jeune fille qu'elle sous-paye pour garder sa môme. Idem avec des camarades de fac, on se dit "bon, ben salut, hein" (certains changent de fac et de ville) avec des grands sourires qui sonnent faux et en se souvenant que bon là on se souhaite le meilleur mais on s'est ignoré toute l'année.
Ca me met trop mal à l'aise, je me sens hypocrite et en même temps je m'en veux de pas ressentir davantage de tristesse. Et j'ai l'impression de mal jouer la tristesse que je suis censée ressentir !

Moi non plus, je n'aime pas ça !
Il y a quelques mois, une de mes collègues  a obtenu sa mutation mais pour un poste dans la même ville. Donc quand elle est partie, elle m'a dit "bon on reste en contact, de toute façon, on ira manger ensemble de temps en temps, ce sera sympa". 
Sauf que je savais que ce n'était absolument pas sincère et quand je lui ai répondu "euuuh ouais bien sûr", on savait très bien, elle comme moi, que jamais on irait bouffer ensemble vu qu'on ne l'avait jamais fait avant et que notre entente était cordiale mais sans plus !
Je voyais pas du tout l'intérêt de me dire ça. Perso, je me serais tout à fait contenté d'un "bon ben, a+, on se reverra peut-être" au lieu de ce petit moment akward !

 

[flyspanish]

je ne voulais pas tout gâcher en prenant un sujet léger au sérieux mais d'un autre côté je trouve que ce genre de sujet cache souvent des "choses" (j'arrive pas trouver le mot) plus profondes.

(Je me permets de citer cette phrase, si ça t'embête dis-le moi)
Mais TELLEMENT! Je me suis retrouvée un peu dans la même situation l'autre jour, sauf que j'ai fait une remarque. On était en train de déjeuner chez une amie, avec certains de ses amis que je connais un peu et que j'apprécie, mais que je n'ai vu que rarement. Et l'un d'eux disait en plaisantant que dans sa filière il n'y avait pas de "vraies filles". J'ai pas pu m'empêcher de lui dire (pas méchamment hein) que c'était plutôt qu'il n'y avait pas de fille qui correspondait à sa vision à lui des filles et à ses clichés. Et après coup j'ai ressenti la même opposition que toi: d'un côté je me suis sentie bête de passer pour la fille "casse-couille" qui est obligé de tout prendre au sérieux, et de l'autre je pense que ce genre de blagues dit quelque chose de notre société et que si on ne réagit jamais dessus le monde ne va pas avancer. Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que je dois passer pour la fille qui n'a pas d'humour (surtout que d'après mon amie j'ai réagit au quart de tour, même si je suis pas spécialement d'accord sur ce point), surtout que sur le coup je n'ai pas réussi à leur expliquer mon point de vue quand ils m'ont gentiment répondus "non mais c'est de l'humour!". J'ai de l'humour, mais comme dit précédemment je pense pas que ce genre de blague soit si banal que ça. Et donc je me sens bête de pas oser affirmer mon point de vue parce que (entre autre) je veux me faire apprécier et donc "ne pas faire de vague", ce qui est un peu idiot parce que ce n'est pas en "s'écrasant" qu'on se fait apprécier. Mais ça c'est un autre sujet

Et j'angoisse comme une dingue en attendant la réponse. J'imagine toujours le pire : "nous ne pouvons vous embaucher car vous avez mal utilisé l'emploi de la virgule dans votre mail, ce qui démontre votre manque de sérieux professionnel." 

Mais TELLEMENT bis! Je me suis fait à peu près la même réflexion la dernière fois que j'aie dû écrire une lettre de motivation et que j'étais en train de me prendre la tête pour choisir entre deux mots. Alors que je suis sûre que les deux seraient probablement allés, mais c'est comme si l'un des deux était LE bon mot à choisir alors que l'autre allait me faire recaler direct.

 

[Mitchie]

Je supporte pas de devoir dire au revoir pour toujours à des gens dont je m'en fous. Genre la famille pour qui je fais du babysitting des fois, ils déménagent, j'ai dû leur dire au revoir et j'étais trop mal à l'aise. Je me suis pas attachée du tout à la gamine, j'ai rarement vu les parents... du coup j'étais trop en mode "bon, ben, euh... au revoir quoi... enfin... bonne continuation..." et la mère était aussi à me dire "oui, oui, bonne continuation, merci pour tout" et on se regardait trop bêtement. C'est comme si les au-revoirs illustraient le fait qu'on en a rien à foutre l'une de l'autre, que je la perçois juste comme une source potentielle de sous et que je suis juste la jeune fille qu'elle sous-paye pour garder sa môme. Idem avec des camarades de fac, on se dit "bon, ben salut, hein" (certains changent de fac et de ville) avec des grands sourires qui sonnent faux et en se souvenant que bon là on se souhaite le meilleur mais on s'est ignoré toute l'année.
Ca me met trop mal à l'aise, je me sens hypocrite et en même temps je m'en veux de pas ressentir davantage de tristesse. Et j'ai l'impression de mal jouer la tristesse que je suis censée ressentir !

Oui je connais j'ai beaucoup de mal avec ce genre de situation on se sent obliger de faire ça alors qu'au fon on est limite soulagé (ton premier exemple je l'ai vecu je voulais demisionner et quand j'ai su qu'ils déménageaient j'étais contente et bien sur les parents "tu viendras leurs rendre visite alors qu'ils le pensaient").
Pour les promos je sais pas je sais qu'au lycée j'ai pas dis aurevoir à certaines personnes parce qu'ils m'avaient ignorer pendant ces trois années je trouves ça très hypocrites de leurs souhaiter bonne continuation. Autant cette année même si je m' étais pas très bien intégrer à ma promo et que il y a certains que je pouvais ma blairer du tout, j'ai eu comme même envie d'aller à l'apéro de fin d'année organisé par la promo pour la fin de la licence bien sur il y en avait beaucoup à qui je n'avais pas parler et je resentais pas le besoin de dire aurevoir mais je me voyais pas faire comme ci rien n'était et ne pas fêter la fin de ces trois ans d' études avec ces gens que je ne reverrais plus pour la plupart.

Sinon je supportes envoyer un texto ou appeler quelqu'un  chose d'urgent et que la personne ne me répond pas ou de tomber sur le répondeur.

 

[Titien]

je ne supporte pas les gens qui parlent aux personnes âgées de façon infantilisant.
"alooooooooooors madame Machin ça vaaaaaaaa? Et comment il va votre mari? ah il fait pas beau hein, ouh làlàlà le temps qu'il fait c'est terriiiiiible."
c'est pas tant les paroles en elle même mais vraiment ce ton de voix hyper enjoué/surjoué qui fait juste trop pas naturelle genre "ouh la pauvre petite vieille on va essayer d'illuminer sa journée en étant gentille parce qu'à part Julien Lepers elle a pas grand chose."
Bon après voilà, je comprend qu'on parle plus fort et que du coup pour parler fort sans avoir l'air de gueuler sur l'autre il faut gueuler en souriant mais c'est si compliqué de parler normalement? A chaque fois je trouve ça hyper désagréable, ça me hérisse, surtout quand ça vient d'une aide ménagère ou d'une infirmière qui par son métier met déjà la personne en perte d'autonomie. Du coup je trouve que ça en rajoute une couche. (m'enfin moi jparle comme ça à mon lapin quoi, pas à un être humain. )
Ceci dis, s'il y a une madz qui fait ce genre de boulot et qui pratique l'intonation spécial vieux et qui a une bonne raison pour je suis curieuse

 

[Ziggie]

Moi ce qui m'énerve c'est quand les gens disent : "Mamie/Papi ou la petite mamie", ce genre de conneries en parlant de personnes âgées.

Premièrement, t'es pas sûre qu'ils soient grand-parents, et ensuite, ce ne sont pas les tiens merde

 

[Kafkanorexia_]

Je ne supporte pas les gens qui ont la rétine bloquée sur leurs portables dans la rue/et dans le métro quand ils sont entrain de marcher. On a l'impression d'être des barrières à ces projectiles. 

 

[Kaelooo]

@jeanne-des-brumes Tu serais pas allée voir Only God Forgives, toi ?

Quelle perspicacité :wut: Bien vu, oui je parlais exactement d'Only God forgives là Tu l'as vu aussi ?

Perso j'ai jamais vraiment compris les tests de QI... C'est peut-être parce que les seuls que je me suis amusée à faire étaient sur internet, mais je suis sûre que si j'en faisais un jusqu'au bout, j'aurais un score inférieur à la moyenne vu comme j'ai du mal avec leurs carrés, leurs suites de chiffres et compagnie... Et si les vrais tests ressemblent à ça (mais j'imagine que c'est pas le cas et qu'ils sont plus élaborés), je me demande comment de tels tests peuvent prétendre à évaluer l'intelligence, ou du moins ça me fait me sentir très conne

Ca dépend des tests de QI mais ceux que j'ai fait passer en stage, en gros, t'as 4 sous échelles:
-la compréhension verbale où t'as des questions de définitions de mots, de compréhension de situations de la vie quotidienne ( pourquoi il faut faire du sport par exemple) et trouver des points communs (genre entre rouge et bleu)
-le raisonnement perceptif (la, c'est des images à compléter logiquement, des arrangements de cubes à reproduire,...)
-la vitesse de traitement (faut associer le plus vite possible le bon symbole au bon chiffre)
-la mémoire de travail (retenir des suites de chiffres).

C'est pas parfait comme outil. Le stress et les troubles de la concentration ou du comportement peuvent pas mal jouer sur le résultat. Mais ça permet de voir pas mal de dimensions de l'intelligence et ça aide à mieux comprendre certaines difficultés que les gens peuvent avoir.

Voilà, c'était ma minute intelligence du jour