Hier, j'ai craqué au boulot à cause de clients. J'ai dû dropper l'appel à un collègue de la maintenance car je n'en pouvais plus.
Ils étaient trois au téléphone, dès le départ, c'était pas bon. Le « Vite, venez les filles, c'est [nom de ma boîte] qui appelle ! » m'avait déjà un peu convaincu que ce serait compliqué, mais je pensais que ce serait juste un appel long avec plein de questions de bases pour rattraper un manque de formation.
Ils ne m'en laissaient pas placer une. Malheureusement, je ne pouvais accéder à leur demande, notre logiciel n'est pas conçu pour ça, et ils n'arrêtaient pas avec « Oui, mais notre logiciel, avant, il était mieux », et « Mais pourquoi ce n'est pas prévu comme ça ? », et « Oui, vous êtes désolée, mais ça ne nous arrange pas ».
Sur un module que je ne connais pas bien, je suis allée me renseigner à la maintenance, mais je commençais déjà à être un peu gavée, et là, j'ai commencé à mal faire mon taf. À tenter d(e m)'expliquer, j'ai commencé à être à côté de mes pompes − tout en étant convaincue que j'avais raison, évidemment, sinon, ce ne serait pas drôle.
Bref, au bout d'une heure vingt, j'ai droppé, je n'en pouvais plus, j'avais l'impression d'être acculée contre un mur par trois chiens de garde qui ne cessent d'aboyer.
Bord*l, je déteste pleurer en public, je déteste ça. Heureusement mes collègues sont des amours, mais punaise, je ne veux pas qu'ils me voient craquer, pas à cause de trois empaffés qui ont malgré tout toutes les raisons de ne pas être super contents.
[Edit] Je le redis, mes collègues sont des amours, et je vais finir par leur faire des cookies pour les remercier d'être eux. Mon chef a été informé de mon craquage d'hier soir, et m'a appelé dans son bureau, pour me demander comment ça s'était passé, et que surtout si ça recommence, je ne devais pas hésiter à l'appeler pour se charger des vilains.