J'y suis allée encore une fois, non coeur perdue mais avec méfiance..
J'en ai vu des mecs, malheureusement, je suis celle qui passe dans les soirées à danser avec mes copines et puis à me retrouver le lendemain avec 5 invitations sur Facebook, des messages pour me demander un café, des incitations, des compliments magnifiques sur mon intelligence et le faite d'être sexy. Mais aussi, des reproches de ne pas prendre tout les mâles en considération, d'avoir dit non à des mecs qui semblaient bien, de faire reculer la première testotérone, de ne pas être trop insistante et de partir lorsque "ça pue".
Oui, j'en ai vue des mecs et pourtant, je ne suis pas la plus maquillée, je ne suis pas en train de flirter, je sourie à qui veut bien le recevoir non pas pour dire: "regardes moi je suis la plus belle", non "pour dire je suis heureuse et je souhaiterai te donner cette énergie".
Et là, encore ce soir là, j'ai fermé mon coeur à qui voulait bien le prendre. Je voulais simplement être à côté de mes copines et de mon copain gay car je le savais que ne me regarderai pas comme un trophée à atteindre.
Et dans cette soirée, il y avait toi, assis dans le coin sombre de la pièce avec une cigarette à la main, le regard sombre. Je t'ai jugé à la première minute et tu as senti que nos chances de survies étaient complètement nulles. Tu m'as mis mal à l'aise, tu m'as fais comprendre que je n'étais pas assez bien et moi aussi et puis finalement, je suis partie m'assoir ailleurs pour être avec ceux dont j'étais sûre que je n'allais pas souffrir.
Toi tu as parlé de moi à ma meilleure amie et mon amie t'a dit c'est maintenant ou jamais.
On s'était rencontré déjà il y a longtemps au nouvel an et je ne t'avais pas considéré. il t'a fallu boire une bouteille de vin pour venir me chercher, tu m'as demandé de venir faire une balade et j'ai dis oui.
Sur le chemin, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, nous nous sommes embrassés, mais j'ai refusé d'aller plus loin, je ne voulais pas. Tu étais gentil en faite en te regardant de plus prêt. Et puis nous nous sommes quittés là comme ça..
La soirée à continuer et puis je t'ai vu avec une fille à qui tu souriais, mais cette fille finalement, tu es venue me voir pour me demander de venir admirer la vue depuis ta chambre et un peu trop alcoolisée j'ai dis oui. Là, nous avons continuer à nous découvrir, nous avons continuer à s'amuser. Puis sur le lit tu m'as demandé si je voulais vraiment. Cette phrase que personne ne sort m'a déboussolé: depuis quand on demande. A la fin, j'ai pleuré, à la fin, je me suis sentie vraiment considérée.
Connement, ma tour d'ivoire c'est fissurée, j'ai commencé à ressentir des choses pour toi. Nous avons passé une bonne matinée, je suis partie, j'ai inscrit mon numéro de téléphone et tu m'as contacté pour me revoir. Car un mec comme toi, j'en voulais un depuis longtemps.
Je ne t'ai rien demandé, je ne voulais t'avoir mais après beaucoup de déception amoureuses je me suis jurée que je ne battrai plus et je laisserai les choses faire. Tu m'as demandé de boire un verre, de dormir chez toi, tu m'as dit que tu étais long à te mettre en relation et étant malade avec des opérations, tu ne savais pas où ça allait mener. Moi je me souviens avec mon verre de bière me disant que ça commençait à être compliqué.
Je me suis donc retirée de la course, mais là encore tu insisté à se voir aux soirées étudiantes, je refusais de passer la nuit chez toi, mais tu trouvais quand même un prétexte pour me mettre une fleure dans les cheveux, regarder qui si il y avait des hommes autour de moi. Et moi à ces moments là, je n'avais que des yeux pour toi, je regardais comme ci tu avais des sentiments. Les gens qui te connaissaient me disait que tu étais amoureux.
Puis, tu as paniqué tu m'as dis que tu ne ressentais rien, que tu ne voyais pas où ça pouvait mener, j'ai essayé à plusieurs reprises de te montrer qu'au bout d'une semaine, la question ne pouvait pas se poser. Tu préférais être seul, c'était la solution facile et moi je te posais trop de problème.
Tu m'as dis que tu avais l'impression de faire des devoirs avec moi.
Pourtant après t'avoir quitter, tu as téléphoné à ma meilleure amie pour parler de moi, de notre relation, de tes problèmes et le lendemain tu tapais à ma porte, les mains tremblantes, la sensation d'avoir merdé et la sensation de ne pas réussir à me récupérer. Je t'ai dis oui ok on essaye mais à l'intérieur moi, j'avais déjà reculer de trois pas. L'illusion dans laquelle j'étais c'était brisé, je savais que tu pouvais me jeter et le coeur était repartie dans sa tour d'ivoire.
Tu m'as insisté pour me voir à me travail, prendre des déjeuner ensemble, venir aux soirées, m'embrasser devant toute la galerie, venir chez moi et dormir chez moi. Tu me surprenais car même si je montrais un peu de distances. Tu insistais à me revoir et puis tu essayais de me montrer que pour l'instant il y avait que moi pour toi. Les filles autour de toi tu les ignoraient pour venir me voir m'embrassé et me dire "je vais me coucher".
Puis encore une fois, tu m'as dis que ça ne marchais pas, tu as attendu qu'on soit allongé dans le lit pour me le dire. Finalement tu ne savais pas où ça devait mener et que j'attendais une relation trop sérieuse trop vite. C'est sure, c'était vrai, mais la vérité était que ça faisais simplement deux semaines que nous nous étions "ensemble" et moi pour l'instant, j'apprenais tout simplement à te connaître.
La encore une fois, tu nous as jugé, condamné et mené à l'échafaud sans que moi j'ai eu mon mot à dire. Tu m'as dit rien ressentir que de l'amitié. Alors je n'ai pas compris tout ces gestes affectueux. Entre nous, il n'y avait pas de désirs sexuels. Oui c'était vrai mais comment te dire, il me fallait plus de preuve de ta sincérité pour me remettre dans ce mouvement.
Je n'ai rien dit, j'ai dit ok. Puis t'ai demandé de rester pour te montrer par A+B à quels points tout les deux on était bien ensemble, simplement bien à discuter à boire et à dormir ensemble.
Les standards et les pressions de la vie était loin...Tu souriais aux anges et je te sentais profondément heureux.
Mais tu as préféré troqué ces moments de bonheur pour ta solitude qui était plus facile à gérer que moi.
Je me suis sentie nulle et puis je ne surtout pas compris pourquoi au bout d'1h tu m'envoyais un message pour me dire que tu avais passé une journée magnifique. Pour me dire à mon retour de France, tu m'offrirai une pizza et surtout avec nos émotionnes complices.
Pourquoi t'attendre à mon retour de France, je suis venue donc te voir hier soir, pour regarder ce fameux film pour couper net et te dire au revoir.
Là encore tu m'as raccompagné, nous nous sommes embrassés maladroitement, tu voulais me lâcher et moi je ne voulais pas te quitter. Je me souviendrai toujours de ta phrase qui m'a mortifié, "de toute façon, toi je ne suis pas inquiet tu trouverai quelqu'un". Merci, mais c'est toi quoi je voulais.
Puis maintenant, je suis seule avec mes incertitudes, ma déception de t'avoir accordé trop de temps de mettre tromper ou de m'avoir pas écouter., je prends mon avion dans 7h et je ne comprends pas pourquoi tu as fais tout ça pour finalement ce résultat là.
J'ai l'impression de ne pas t'avoir aidé, mais lorsque je faisais un pas tu en reculais de trois. Je ne voulais plus de drame dans ma vie et tu as créé un conflit en moi.