COJ
Ce que décrit Lyra par rapport à Mme Coulter ("Tout le reste, y compris l'effroyable cruauté de l'intercision, elle pouvait le supporter, elle était suffisament forte, mais l'image de ce beau visage, le souvenir de cette voix douce, la pensée de ce singe fourbe suffisait à lui nouer l'estomac, à la faire pâlir et à lui donner des nausées.") me fait penser aux témoignages que j'ai pu lire ou entendre à propos de pervers narcissiques. C'est le Mal dans une personne tellement innocente au prime abord, que tu laisses tellement approcher, à qui tu donnes tellement d'emprise sur toi, qu'en plus tu doubles leur pouvoir destructeur d'une culpabilité intense...
C'est horrible comme même en connaissant le personnage on se fait avoir. Et si elle faisait ça convaincue du bien fondé de sa démarche ?
Eeeeeuh... La métaphore du viol m'avait jamais effleurée plus jeune, mais c'est ultra choquant ! Je suis un peu soufflée par la violence du truc, là... On compare l'ablation à l'excision, du coup ?
Du coup tout le reste du chapitre est hyper nauséeux de mon côté. Je suis complètement retournée. Au bord des larmes, totalement secouée. Le lien entre l'humain et son daemon est tellement fort, tellement profond... Comment j'ai pu passer à côté plus jeune ?
"Jamais, jamais, jamais..."
Vous croyez que les daemons et les patronus ont la même forme ?