Oui oui bien sûr il n'y a pas que les Juifs.@Thihaly Je sais que ce n'est pas ton intention, mais cela me choque un peu de lire ta conclusion, je me sentirais très gênée d'aller dire à mes oncles et tantes, à mon grand-père ou ma grand-tante qui ont survécu aux camps, ou à tous ceux qui sont morts s'ils pouvaient parler, que ce qu'ils ont vécu est semblable à ce que vivent les animaux dans les abattoirs :-s
Mais je crois que je vais essayer de relire le chapitre de Plaidoyer pour les animaux avant de te répondre complètement sur le sujet
Juste, comme ça en passant, je dirais que la perception que l'être humain a de sa dignité n'est pas semblable à la perception que certains animaux ont de leur dignité. Pour moi il y a bien une dignité animale mais elle ne se manifeste pas de la même façon que la dignité humaine. Par exemple je traite souvent mon chat de "grosse salope qui pue" () mais je ne me vois pas dire cela à une femme.
Micro PS : juste, pour moi, la Shoah ne concerne pas que les Juif-ves mais c'est pas le sujet ici ^^
Mais s'il est question de dignité, qu'en est-il de certains handicapés, malades mentaux, ou encore des personnes âgées qui sont complètement déconnectées ? Ce serait moins grave puisqu'elles ne se rendent pas compte ? Je suis vraiment pas d'accord. Le problème est toujours le même. Est-ce qu'on considère que l'animal a droit au même respect qu'un humain ? Si oui, ce qu'ils vivent est comparable selon moi.
Et évidemment je ne te dis pas d'aller dire à des victimes de la Shoah que ce qu'ils ont vécu est comparable. Tu vas pas dire à une mère que son enfant assassiné c'est la même chose qu'un animal tué par plaisir, et pourtant la fin est la même pour les êtres morts.
Je sais, ça aussi ça va choquer....

) mais je ne me vois pas dire cela à une femme.

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: pour le viol, vous parlez de traumatisme ressenti, etc. Mais on n'est pas forcément traumatisé.e par un viol (je parle d'expérience
). Les ressentis varient suivant les personnes. Le viol ne se définit pas par le degré de traumatisme de la victime mais bien par l'acte de la personne qui passe outre le consentement. Pour moi la question pour les vaches, ce n'est pas de se poser comme juge et d'estimer si il y a traumatisme comme chez des victimes de viol humaines ( en plus c'est un peu anthropocentré^^), mais plutôt de se demander si c'est moralement acceptable et si il s'agit d'une exploitation arbitraire par un humain qui se croit dans son droit parce que "supérieur" (spoiler : non/oui).
. Suis je une personne horrible?
. Plus sérieusement j'ai pas de réponse à tous les coups. Entre sauver mon copain et mon chat ce serait un déchirement mais je sauverais mon copain, et je ne m'en remettrais jamais. Y'a tellement de cas de figures où je ne suis pas certaine de choisir l'humain
. Et entre un animal inconnu et un humain inconnu, ben je n'arrive pas à répondre, vraiment
. Mais j'imagine que si ça arrivait en vrai je n'aurais pas le temps de réfléchir. C'est un peu comme choisir entre deux personnes, quoi : tu ne peux sauver qu'un de tes parents, tu choisis qui?
. Je ne veux jamais être dans cette situation, JAMAIS 
J'ai pas de mérite, tout ça m'a beaucoup tourné dans la tête après la soirée débat horrible sur le spécisme où j'ai rencontré des antispés complètement atroces. (j'en avais parlé mais je ne sais pas si vous étiez déjà sur la veille). Et quand y'a des trucs qui ne me plaisent pas, je tourne en boucle jusqu'à ce que j'aie les mots exacts 
