Petit bilan à j15
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Oui, merci beaucoup, tes liens m'intéressent ! Les phases de privation excessive font partie de la boulimie oui, effectivement. Je ne sais pas trop faire dans la mesure...@Lunartemis Ma foi tant mieux si tu sais ce que tu fais, mais honnêtement je ne suis pas certaine que ce soit la manière la plus saine de perdre du poids. L'impression de contrôle est typique des TCA... Maintenant je ne suis pas psy ni nutritionniste et je ne veux pas porter de jugements hâtifs, mais je pense que même pour une semaine, c'est un stress trop important pour le corps et une mauvaise stratégie dans le cadre de TCA (où la priorité est de retrouver un rapport détendu à l'alimentation). Je ne suis pas chez moi mais je peux te retrouver des articles sur les mécanismes de privation et de stockage compensatoire si ça t'intéresse.
Merci d'avoir pris le temps de me répondre ! Et félicitations à toi si tu en es guérie, c'est génial d' avoir fait la paix avec tout ça, j'imagine que ça doit être un immense soulagement. Il y a de l'espoir alors.@Lunartemis C'est normal, c'est une partie du trouble ! Mais le régime que tu décris t'apportera au mieux 500 calories / jour, ce qui est en très en-deçà de l'apport calorique moyen dont a besoin une femme adulte. Je ne pense pas que tu mettes ton corps en danger (enfin, tu risques quand même de te sentir faible en mangeant aussi peu) si tu ne le fais qu'une semaine (les carences mettent plus de temps que ça à se déclarer), par contre tu créées à ton corps un stress inutile, et tu risques d'alimenter ce schéma de privation. Ça te fait croire que ne pas manger = maigrir et que manger = grossir, ce qui en plus d'être très réducteur est potentiellement dangereux psychologiquement. Ça risque d'aggraver tes troubles boulimiques.
Je ne m'aventurerai pas plus loin dans les conseils, parce que je ne suis pas compétente sur ce sujet, mais dans ton cas je pense qu'il est important de te faire accompagner par un professionnel si tu souhaites perdre du poids. En particulier, je pense que l'approche de l'alimentation intuitive pourrait t'être utile pour reparamétrer progressivement ton rapport à la nourriture. Sur instagram je suis notamment @menthe_banane et @elyanec_ qui sont deux professionnels de la nutrition qui en parlent (peut-être qu'ils conseillent aussi des collègues pour des rdv, je n'ai pas cherché). La difficulté dans l'hyperphagie étant à mon avis que tu ne pourras pas envisager de perte de poids durable avant d'avoir traité la maladie. Pour ça il faut travailler à la fois sur ses causes (éventuellement avec un psy) et sur la manifestation du trouble (pourquoi se tourner vers la nourriture pour gérer le problème ? qu'est-ce qu'elle représente pour moi ?).
Si ça peut te rassurer, c'est possible de s'en débarrasser : je suis et je serai toujours probablement une mangeuse émotionnelle, mais mes crises d'hyperphagie qui pouvaient être sévères à l'adolescence et qui ont duré jusqu'à mes 20 ans environ ont totalement disparu (j'en ai 26). Chez moi ça a été progressif, je n'ai pas eu besoin d'un suivi psy ou nutritionnel mais des blogs suivis à l'époque m'avaient bien aidée. Dans tous les cas c'est une démarche longue, qui prend plusieurs mois voire années. La fin de l'hyperphagie n'a pas signifié une perte de poids massive non plus, mais je me suis à peu près stabilisée à ce que je pense être mon poids de forme, qui est un peu plus élevé que ce que j'aimerais idéalement mais que j'ai appris à accepter, notamment parce que mon corps est globalement plutôt coopératif, je ne suis jamais malade et il m'accompagne au quotidien dans mes efforts sportifs sans protestation. Ça vaut bien des poignées d'amour sur les hanches .
Je te cherche des liens plus scientifiques ce soir, en attendant j'ai trouvé celui-ci ! Je mettrais un bémol sur la fin de l'article qui oppose "bonnes habitudes" et "écarts", à mon avis la distinction n'est pas pertinente et tend à diaboliser les "mauvais" ingrédients ce qui est l'inverse de la démarche d'alimentation intuitive.
Merci d'avoir pris le temps de me répondre ! Et félicitations à toi si tu en es guérie, c'est génial d' avoir fait la paix avec tout ça, j'imagine que ça doit être un immense soulagement. Il y a de l'espoir alors.
"La difficulté dans l'hyperphagie étant à mon avis que tu ne pourras pas envisager de perte de poids durable avant d'avoir traité la maladie."
De fait, j'étais stable pendant des années avant de retomber dedans d'un coup. Cette prise de poids est exponentielle, c'est la première fois que ça m'arrive... Normalement je gère mes crises pour qu'il n'y ait pas de prise de poids (en compensant avec le sport, mais étant alitée ce n'était évidemment pas possible). Je suis une thérapie psy pour la structure globale et connais l'origine du problème, mais j'ai simplement besoin de soutien pour y faire face, comme nous toutes ici je crois