@Poacée : Oh t'inquiète je me traite régulièrement de végane en carton mais en vrai je sais que je le suis pas du tout
Je fais du mieux que je peux et je suis zen dans ma tête et mon esprit à ce sujet, c'est tout ce qui compte
!
C'est normal de privilégier sa propre vie à celle des autres, surtout quand c'est des inconnus. Même chez les personnes qui ont le réflexe de se mettre en danger pour sauver la vie d'une autre personne, en général elles le font car le cerveau a tiqué qu'il y avait une chance de s'en sortir et donc de sauver quelqu'un sans se sacrifier. Bon y'a des cas de gens qui sautent sans réfléchir pour aider des inconnus et qui sont décédés justement pour sauver ces personnes, mais c'est globalement des exceptions. On risque sa vie pour autrui généralement quand c'est une personne proche qu'on aime énormément
Moi si je voyais une personne en danger de mort et que mon cerveau a le temps d'analyser que j'ai 99% de chances de mourir si j'essaie de le sauver, comme tu l'as si bien dit, j'aurais besoin de 35 siècles de thérapie mais clairement, ba je n'irais pas sauver cette personne.
Mais clairement, quand on parle de faim, quand on commence à péter un câble parce que la faim nous torture, là en plus du fait de privilégier sa vie avant celle des autres, on doit même carrément ne plus être capable de réfléchir au bien et au mal, le cerveau est en mode SURVIE et point barre. Y'a juste à prendre l'exemple des rescapés de crash d'avion qui ont dû manger la chair des personnes décédées dans le crash pour survivre le temps d'être secourues. Ça a dû être effroyablement et extrêmement difficile moralement, mais la survie est la priorité.
Bref, changeons de sujet, c'est nul comme discussion
!
J'ai hâte de recevoir mon braséro, j'ai hâte de recevoir ma presse à tofu, et j'ai hâte de commander du sel soufré pour faire du tofu brouillé avec mon tofu maison
Et mon égo est super content en ce moment : mon chéri étant resté seul presque deux semaines car j'étais à Nouméa pour ma stérilisation, ba même s'il sait très bien cuisiner quand il s'y met, il a tellement prit l'habitude que ce soit moi qui cuisine qu'il a cuisiné que deux fois pendant mon absence (en grosses quantités pour avoir des restes sur plusieurs jours
) et qu'il a même squatté un copain une soirée pour se faire nourrir (j'ai trop ri sérieux quel squatteur
), le reste il a commandé des kébab et mangé ce genre de trucs tout prêts.
Bref, quand je suis rentrée, il était tellement heureux de retrouver ma bonne cuisine que là il est genre émerveillé devant le moindre plat à la con que je fais
Bon après, je le comprends, autant il sait bien cuisiner, autant il n'a pas mon super pouvoir de "Alors, j'ai ça ça et ça dans mon frigo et le placard, je vais faire ça avec", lui il a du mal à improviser avec ce qu'il y a de déjà dispo, il est plutôt "Team j'ai envie de manger ça alors je file au magasin acheter tout ce qu'il faut pour"
Du coup il était un peu perdu, faut que je lui enseigne le pouvoir ultime de la Cuisine du Placard
Bref, je suis flattée de le voir tout content de manger un plat que je juge "tout con" (genre hier soir, j'ai foutu dans ma cocotte en fonte des pst, des oignons, des pommes de terre, des tomates séchées et des courgettes le tout coupé à la mandole avec de l'huile d'olive et des aromates, et zouh j'ai zappé ça dans le four une heure et demie. Ça m'a prit 5min à tout préparer et c'était vraiment un plat totalement improvisé en mode "Bordel j'ai la flemme de cuisiner, aller y'a ça et ça dans le frigo alors je vais faire ça" parce que j'avais pas envie d'être devant les fourneaux, que j'avais pas d'autre idée ni d'inspiration, mais que ba j'avais faim
Bref, autant ce plat était vraiment très bon, autant je méritais pas autant d'éloges parce que j'ai rien foutu à part couper des légumes à la mandoline et les assaisonner avant de les balancer au four
Et là ce soir c'était couscous (j'adore ce plat, parce que justement il est délicieux, réconfort ET super facile et rapide à faire !), et pareil, le mec il était en joie