@Shinigamylle Mais tellement AMEN!

Ce point là, je le ressens en particulier avec ma vie de cavalière que j'essaye de mettre de côté :
Parfois même juste l'idée de changer de consommation peut nous rendre triste, parce qu'on aura l'impression de rejeter notre "ancienne vie" voire même les personnes qui nous préparaient leurs plats favoris avec amour (on a touxes un membre de notre famille qui avait un délicieux plat fétiche qu'iel nous préparait avec joie quand on lui rendait visite, du coup ce plat a une forte valeur sentimentale, et imaginer ne plus le manger peut être très difficile pour certain.e.s !)
@Tante Clara Je ne sais pas si on peut avoir un avis là dessus reéellement général. J'essaye toujours de m'adapter à la personne que j'ai en face de moi, mais surtout je tente au maximum de dégager une attitude positive: sourire, répondre aux questions par des questions, avoir un argumentaire bien rodé (qui permet d'éviter les coups de sang) et une liste de bouquins pour guider les personnes si éventuellement ça suscite de la curiosité.
Après si clairement on est dans un objectif de persuader l'autre, c'est mort. On ne sera pas dans la pédagogie (et ça on peut le travailler, mais c'est quand même compliqué sur des sujets aussi sensibles!). J
'essaye de plus en plus de m'imaginer comme une jardinière en fait. J'ai plein de petite graines avec moi, que j'essaye de semer dans la tête des gens. Mais j'ai bien vu que parfois j'y étais allée trop fort avec le râteau (sublime métaphore

). En fait, moins on en fait et plus on laisse l'autre venir, plus la personne entre dans une sorte de psychologie inversée et a le sentiment que c'est elle qui est en train d'entrer en réflexion et non nous qui l'a lui imposons. Et une fois sur deux, la personne revient très vite en ayant fait des efforts!
@Heather. Yep je connais ce DU pour avoir pas mal de fois trainé mes boots au haras (pour la petite histoire, je devais à la base me lancer professionnellement dans le milieu équin), mais je ne suis pas plus attirée que ça en fait. Parce qu'ils ne sont pas fous, leur business se fait à partir de l'équitation (même si celle-ci tente au maximum d'être respectueuse de l'animal!), donc ils ne vont pas défendre la voix du cheval, au sens où on pourrait l'entendre en des termes abolitionnistes. Mais c'est déjà super cool que ce genre de formation existe, même si je la trouve excessivement couteuse (mais comme l'ensemble de leurs prestations ^^). Merci de me l'avoir mentionnée en tout cas

S'il y a bien un diplôme universitaire qui m'attire en terme de poneys, c'est le DU d'éthologie de Rennes! Mais j'ose pas postuler.. Et de toute manière, je ne vois pas comment le financer
