Je ne suis pas habituée à poster sur la VPR donc je préfère poster ici. Je viens de lire un témoignage écoeurant sur Paye ton gynéco qui relate évidemment de la violence médicale,de l'infantilisation (comme d'hab,j'ai envie de dire malheureusement),saupoudrée de racisme:
Je voudrais raconter mon histoire et peut être, encourager certaines, même si aujourd’hui l’histoire continue…
Je suis antillaise, et donc un peu foncée de peau, ça ne m’a jamais vraiment posé problème avec mes médecins avant.
C’était avant. Arrivée ici depuis 9 ans, j’ai dû chercher une gynécologue pour une mycose. Celle que j’avais me paraissait plutôt bien, même si dès le départ elle abrégeait mes visites et expédiait mes questions.
Ça m’allait bien, ingénieure, je n’ai jamais aimé perdre mon temps avec les longues discussions et au pire je cherchais les informations ailleurs.
Au bout d’un moment la vie faisant, j’ai envie de prendre moins d’hormones, de passer à autre chose après plusieurs recherches je choisis le DIU en cuivre.
Je vais voir ma gynéco et lui explique mon choix. Sa réponse fut claire et sans appel : « Si c’est à cause d’oublis, vous mettez un réveil ; sinon, on passe à l’implant. Le DIU mais qui vous a mis cette idée en tête ? ». Un peu choquée je lui explique que mes voyages aux Antilles me dérèglent et que je préférerais ne pas me mettre une dose massive d’hormones dans le corps, je ne savais pas ce que ça pouvait donner.
Elle me prescrit l’implant, je n’avais que 23 ans, je n’ai rien dit.
Le jour de la pose, elle me reçoit 2h après, le patch d’anesthésie locale ne fait plus effet et c’est son étudiante qui me le pose, inexpérimentée elle lui fait part de sa peur de mal faire « Autant tester sur des cobayes jeunes, elle est noire, elles s’en remettent plus vite ! ».
Je suis sans voix, mais bon ; si ça peut régler mes problèmes en plus ma gynéco est médecin.
3 mois après, rien ne va plus ! Libido à zéro, acné sévère, hystérie ou crises de larmes, prise de poids conséquente (8 kilos en 3 mois !). Je prends rendez-vous en expliquant la raison, qu’au départ ma gynéco refuse ! Je suis en larmes, mon compagnon rappelle et prends rendez-vous pour moi.
Le jour donné j’arrive, je lui explique la situation et mes symptômes, elle me répond que j’affabule, que je n’ai qu’à "manger moins, et que la sécu ne paye pas pour des gamines qui ne savent pas ce qu’elles veulent et qui change d’avis tous les matins ! "
Je ressors désemparée, elle me dit d’attendre 1 an au moins. J’en parle à mon compagnon, qui se montre plus concerné que moi. C’est lui qui m’a conseillé d’aller voir d’autre gynéco.
J’en trouve une au planning familial qui est d’accord, de toute façon je suis venue accompagnée de mon compagnon pour ne pas perdre pied, ça fait 8 mois maintenant. Elle m’explique que ce n’est pas normal et que très certainement mon corps rejette cette contraception. Elle essaye de me l’enlever le jour même, mais surprise ! Il est mal posé, et il faut l’enlever sous échographie !
Prise de rendez-vous dans un nouveau cabinet, qu’elle me recommande. 3 mois plus tard et 15 kilos en plus, après je ne sais plus combien de sécheresses vaginales, un gynéco génial me l’enlève en précisant qu’on ne devrait jamais forcer une femme à supporter une contraception qui ne lui convient pas.
Après ces 11 mois, je déménage, et me trouve un gynécologue proche de la retraire qui me pose ce DIU en cuivre et depuis… Tout se passe bien !!!
Le dernier rendez-vous en date chez un nouveau gynéco dans ma nouvelle ville, s’est très mal passé.
Ni bonjour, ni rien, "asseyez-vous" et "déshabillez-vous", un TV, un frottis, et un
« si vous avez mal c’est à cause de votre DIU, on n’aurait jamais dû vous le poser, c’est des caprices de gamine ».
1 sur 3, c’est déjà pas mal… Si ?
Je voudrais raconter mon histoire et peut être, encourager certaines, même si aujourd’hui l’histoire continue…
Je suis antillaise, et donc un peu foncée de peau, ça ne m’a jamais vraiment posé problème avec mes médecins avant.
C’était avant. Arrivée ici depuis 9 ans, j’ai dû chercher une gynécologue pour une mycose. Celle que j’avais me paraissait plutôt bien, même si dès le départ elle abrégeait mes visites et expédiait mes questions.
Ça m’allait bien, ingénieure, je n’ai jamais aimé perdre mon temps avec les longues discussions et au pire je cherchais les informations ailleurs.
Au bout d’un moment la vie faisant, j’ai envie de prendre moins d’hormones, de passer à autre chose après plusieurs recherches je choisis le DIU en cuivre.
Je vais voir ma gynéco et lui explique mon choix. Sa réponse fut claire et sans appel : « Si c’est à cause d’oublis, vous mettez un réveil ; sinon, on passe à l’implant. Le DIU mais qui vous a mis cette idée en tête ? ». Un peu choquée je lui explique que mes voyages aux Antilles me dérèglent et que je préférerais ne pas me mettre une dose massive d’hormones dans le corps, je ne savais pas ce que ça pouvait donner.
Elle me prescrit l’implant, je n’avais que 23 ans, je n’ai rien dit.
Le jour de la pose, elle me reçoit 2h après, le patch d’anesthésie locale ne fait plus effet et c’est son étudiante qui me le pose, inexpérimentée elle lui fait part de sa peur de mal faire « Autant tester sur des cobayes jeunes, elle est noire, elles s’en remettent plus vite ! ».
Je suis sans voix, mais bon ; si ça peut régler mes problèmes en plus ma gynéco est médecin.
3 mois après, rien ne va plus ! Libido à zéro, acné sévère, hystérie ou crises de larmes, prise de poids conséquente (8 kilos en 3 mois !). Je prends rendez-vous en expliquant la raison, qu’au départ ma gynéco refuse ! Je suis en larmes, mon compagnon rappelle et prends rendez-vous pour moi.
Le jour donné j’arrive, je lui explique la situation et mes symptômes, elle me répond que j’affabule, que je n’ai qu’à "manger moins, et que la sécu ne paye pas pour des gamines qui ne savent pas ce qu’elles veulent et qui change d’avis tous les matins ! "
Je ressors désemparée, elle me dit d’attendre 1 an au moins. J’en parle à mon compagnon, qui se montre plus concerné que moi. C’est lui qui m’a conseillé d’aller voir d’autre gynéco.
J’en trouve une au planning familial qui est d’accord, de toute façon je suis venue accompagnée de mon compagnon pour ne pas perdre pied, ça fait 8 mois maintenant. Elle m’explique que ce n’est pas normal et que très certainement mon corps rejette cette contraception. Elle essaye de me l’enlever le jour même, mais surprise ! Il est mal posé, et il faut l’enlever sous échographie !
Prise de rendez-vous dans un nouveau cabinet, qu’elle me recommande. 3 mois plus tard et 15 kilos en plus, après je ne sais plus combien de sécheresses vaginales, un gynéco génial me l’enlève en précisant qu’on ne devrait jamais forcer une femme à supporter une contraception qui ne lui convient pas.
Après ces 11 mois, je déménage, et me trouve un gynécologue proche de la retraire qui me pose ce DIU en cuivre et depuis… Tout se passe bien !!!
Le dernier rendez-vous en date chez un nouveau gynéco dans ma nouvelle ville, s’est très mal passé.
Ni bonjour, ni rien, "asseyez-vous" et "déshabillez-vous", un TV, un frottis, et un
« si vous avez mal c’est à cause de votre DIU, on n’aurait jamais dû vous le poser, c’est des caprices de gamine ».
1 sur 3, c’est déjà pas mal… Si ?