@Sloppy Je pense que c'est juste une manière de parler pour dire que ça ne lui arrive pas souvent. C'est comme ça pour moi aussi, je me fais pas souvent arrêter dans la rue par des hommes pour me faire un compliment ou quoi. Ça doit m'arriver sans doute 3 fois par an.
Du coup, je pourrais aussi dire que je ne connais pas vraiment le harcèlement de rue, même si j'ai jamais été insultée ou suivie ou retenue contre mon gré.
En fait, ça dit à quel point c'est banalisé quand on se dit qu'on l'a pas vécu ou pas beaucoup. Parce qu'en fait, on a tous.tes au moins une anecdote à raconter.
Alors comme elle disait elle ne l'entend peut-être pas aussi. Et moi aussi personnellement, vu qu'en général j'écoute la musique quand je marche (c'est même pas pour me "protéger", c'est juste que je ne peux pas être seule sans écouter de la musique) et qu'en plus, 80% du temps je lis ou je suis sur mon téléphone en même temps (je m'ennuie sinon
), il y a de fortes chances que je ne m'en rende pas compte.
Cela dit c'est vrai que ce qui t'est arrivé
@Rin` c'est quand même plus "grave" qu'un "vous êtes charmante" sans insistance. Le mec qui te tient la porte pour t'empêcher de passer notamment, c'est hyper flippant
Il m'est arrivé une fois en voyage d'avoir des remarques positives, ou en tout cas qui se voulaient positives, 2-3 fois par jour, tous les jours. Et je me souviens avoir dit à mes parents à l'époque que ça devait être dur d'être canon, tellement j'en pouvais plus
Dans un endroit touristique du pays où on était, à un moment, je m'étais même planquée sous ma casquette pour pas qu'on me dise quoi que ce soit sur mon physique.
Et c'est clair que la répétition, même de compliments est très relou.
A l'inverse, une fois je me trouvais moche, et bizarrement le "vous êtes charmante" que m'avait lancé un mec m'avait un peu reboosté le moral. Mais maintenant que je suis en cours de déconstruction, je pense que je ne le prendrais plus jamais comme tel ce genre de trucs. En plus, comme j'ai beaucoup plus confiance en moi maintenant j'ai l'impression que je ressens moins le besoin de validation que je ressentais quand j'étais ado.