Les boites de nuit, c'est magique.
Déjà l'argument, "oui mais vous les filles vous payez pas l'entrée ouin ouin", normal gars, parce qu'en boîte le produit c'est nous. Donc les gérant.es sont pas fous, il faut de la meuf là dedans pour attirer le chaland, du coup pouf c'est gratos.
Ensuite c'est bien pensé, comment Hector, qui a payé 15 euros l'entrée puis 3 euros de vestiaire et qui est tout ronchon, va pouvoir rentabiliser sa soirée ? Parce qu'à 12 euros le cocktail, notre pauvre Hector ne va plus avoir assez de sous pour payer, les fleurs, le guitariste pour chanter la sérénade sous nos fenêtres et nos sacs Chanel. Mais comme la société lui a inculqué qu'une femme en robe, éméchée et qui danse a envie de sexe tout de suite maintenant dans des WC dégueulasses, Hector achète une bière et un cosmo et part en quête d'un vagin. Et là alors que sa facture s’élève déjà à près de 50 euros, les dits vagins osent refuser ses avances. Hector se sent trahit, la misère sexuelle l'habite. En plus il a déjà finit sa bière et il n'aime pas le cosmo, parce que c'est un truc de meufs de toute façon. Soudain il réalise que les filles dansent sur la musique. Il se dit que leur vision est peut-être basée sur le mouvement alors il pars se trémousser sur la piste, et pour bien être clair il colle des mains aux culs et se frotte subtilement à des postérieurs, probablement parce qu'il a vu un ours faire comme ça dans un documentaire animalier. Il a du rater la partie où l'ourse colle une dérouillée au mâle solitaire, car quand il prend une beigne qui lui fait renverser le cosmo sur son jean, il se dit, et ce après avoir passé une soirée entière à agir exclusivement en se basant sur la point de vue de sa bite, que quand même les femmes sont de sacrées salopes.
edit: tiens j'ai trouvé mon post de blog, team grosse feignasse RPZ