Le topic des polyamoureuses et non-exclusives

4 Février 2013
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Toulouse
Petite question : avez vous fait votre coming-out a votre famille ? Si oui a quel moment avez vous décidez de le faire ?

Bon sinon de mon coté j'ai enfin retrouvé E. mon chéri d'amour <3 après un mois de séparation ! Bon la rentrée est un peu compliqué car il a énormément de chose à faire niveau boulot et sa femme a quelques soucis notamment niveau jalousie donc on ne peut pas trop se parler mais malgré tout on arrive quand même à se dégager 10 min par ci 2h par la et ça me fait un bien fou !
Sinon cet été j'ai aussi appris à faire la connaissance de J. Ça fait quelques mois que l'on se connait mais on avait jamais parlé. C'est assez étrange car nous somme à distance mais malgré cette distance nous somme devenue très proche en peu de temps et je pense que j'ai développé quelques sentiments (et je pense que lui aussi d'ailleurs). Malheureusement, tout comme pour E., la rentrée est assez intenses et nous arrivons à peine a échanger deux/trois sms par jours. Normalement nous nous voyons au mois d'octobre, il me tarde :cupidon: Même si devrons rester discret car il a déjà une copine et son entourage ne sait pas qu'il est non exclusif.
 
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Réactions : Lullabye
27 Juin 2015
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@Dame Verveine : et il y a aussi des gays sexistes et anti poly... Et certains qui pensent que les personnes homo qui ont eu des relations hétéro n'ont pas la même valeur que les "golden stars", que les bisexuels se cachent derrière un alibi pour être mieux intégrés dans la société hétéronormée... Sortir de la norme monogame hétéro et le vivre de manière ouverte EST un coming out. Et je défie n'importe quelle personne poly de me dire le contraire. Par contre si cette personne est mono, elle est non concernée, accessoirement.
Et accessoirement aussi, aujourd'hui une famille poly n'a pas d'existence légale, voir c'est vu comme une déviance et un environnement malsain pour les enfants (entendu il y a moins de 6 mois de la bouche d'une meilleure amie d'enfance pourtant du versant ouverte d'esprit), on a eu le premier mariage poly reconnu officiellement cette année seulement (et gay en plus)!

Je ne suis pas en train de chercher à hiérarchiser les coming out mais en train de défendre mon droit à l'appeler de cette manière, parce que oui ça peut impacter ma vie pro, perso et familiale. Peut être que les dégoûts et phobies en générale ne seront pas les même, mais ça reste impactant. Donc j'aimerai bien que la lutte se fasse en collaboration plutôt que dans l'exclusion. On a tou-tes-s à y gagner.

Mais bon, la multiplicité des courants au sein d'une même communauté c'est monnaie courante, suffit de voir les débats enflammés chez les féministes à propos du voile ou la légitimité des femmes trans à faire partie de la lutte. C'est juste que ça me met en colère de voir que des personnes qui font parties des discriminées puissent vouloir discriminer à leur tour pour garder une certaine "pureté de la lutte" et rester dans un entre-soi périmé.

@Abricotine_ : les adultes de ma famille, ça dépend. Ceux de mon âges (cousins, frères), oui. Au niveau "adultes" ça dépend de l'affinité que j'ai avec eux et des discussions plus ou moins intimes qu'on a et de l'intérêt qu'ils portent à ma vie amoureuse.
 
Dernière édition :
27 Juin 2015
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Double post parce que je viens de lire un blog d'Effy Blue qui est sensée être une coach en relation poly. Dubitative sur le principe mais le propos est intéressant :

The ins and outs of ethical non-monogamy.

To stay in the closet or to come out of the closet? That is the ultimate question. This month we discussed all the reasons to inform each decision in various contexts with our panelists. They have each identified as ethically non-monogamous for at least several years, with some pointing out that their non-monogamous history dates back to teenagehood. Our special guest Wry Mantione, who hosts PolyTalks in Southern California, proudly waves his poly flag for his job. The other panelists have one foot in and one foot out, picking and choosing which close friends and family members to know their situation and to which extent. The discussion’s main points, explained below, challenge us to consider the pros and cons of coming out and to find the appropriate balance according to your specific life circumstances. What will work best for you?

There are obvious barriers to being fully transparent about your alternative relationship style or exploration. These include one’s job, one’s family life, and other sources of resistance from your close support network. Will it put your career at risk? Unfortunately, some workplaces may have legal clauses that can condemn transgressions related to non-monogamy (e.g. pre-school teacher). It may also come up in conjunction with custody battles and it's worth looking into your local laws. Although our choices are ethical, they are untraditional and not accepted universally. In the same way left handed people live in a right handed world, those practicing and exploring ethical non-monogamy live in a monogamous world.

The pros to coming out are promoting authenticity while avoiding secrecy surrounding you and your personal life. There are lots of ways to open up about your lifestyle - like sitting someone down and talking face to face, or writing a long letter with included learning resources - and the best answer will be different for each scenario. In addition to friends and family, the panelists agreed that when seeking out potential partners, they initiate a conversation about their relationship style anywhere from the first few dates to the first few minutes.

So, should you or shouldn’t you? Consider these questions: do you come from a conservative background? Is there acceptance about alternative relationships and sexualities? Do they need to know or do you want them to? Why? Will outing yourself also out your partner(s)? Do you want to share details or only the general picture?

Each panelist offered their own lessons learned after facing the challenges and rewards. One emphasized the idea of taking baby steps toward revealing their lifestyle, and not going too fast too soon with family members. One regrets sensationalizing the sexual aspect of ethical non-monogamy, since their friends were not as open to hearing about the romantic side later on. Another panelist said they hid under the label of “single” for too long while practicing polyamory. On the flip side, they now out themselves on every first date and have positive experiences with that. The last panelist admitted they regret coming out to a close family member since it transformed their relationship; in hindsight, they would have compartmentalized those parts of their life rather than try to reconcile them. All of the panelists agreed that they are grateful for the transparency about their life and the signs of support from people they love, from sources both expected and not.

A large part of our discussion related to how coming out might look different in the future. An increase in media representation; a consideration of alternative relationships as an orientation versus a lifestyle; the continuing redefinition of family and people challenging its classic nuclear structure - these are all things that might make coming out an easier decision. In the meantime, we can ask ourselves the questions posed above. What do you want out of being transparent? What do you want out of maintaining privacy? Examine your own motivations as well as others’. Whether or not you discuss your relationship style within the monogamous world, keep building friendships with like-minded people who can offer you support, solidarity, and understanding.
 

adita

Dans le game en claquette
27 Décembre 2011
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C'est juste que ça me met en colère de voir que des personnes qui font parties des discriminées puissent vouloir discriminer à leur tour pour garder une certaine "pureté de la lutte" et rester dans un entre-soi périmé.
Moi aussi je double poste pour la peine.
Je ne pense pas que ça soit pour garder une certaine "pureté de la lutte" que certaines personnes LGBT discriminées "discriment" les polyA qui voudraient employer le mot coming out (je vois pas où est la discrimination là dedans a juste ne pas vouloir que ce terme très chargé de sens pour les LGBT soit repris par d'autres mais soit).
Ce n'est pas une question de pureté de la lutte, juste une question de... luttes différentes.

Et sinon je n'ai pas compris ton passage sur le premier mariage poly, tu parle du mariage qu'il y a eu en Colombie entre trois personnes entre elles? (où chacune a été mariée aux deux autres?). Ca m'a fait sourire de lire "premier mariage poly reconnu officiellement cette année seulement" alors qu'il y en a depuis des milliers d'années :cretin: (je taquine mais ça permet de rappeler que la monogamie comme principe universel c'est un concept très ethnocentré).
 
Dernière édition :
13 Juillet 2011
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@greenapple : Je suis pas sûre de voir où tu veux en venir quand tu parles de personnes queers qui sont sexistes et ant-polyA et quel est le rapport avec le terme de "coming-out" ?

Il me semble que le débat porte sur l'utilisation du terme "coming-out" et pas sur la place du polyamour au sein du mouvement LGBTI+. Place qui est à mon avis discutable. Le polyamour remet certainement en cause beaucoup de choses dans la norme du couple hétérosexuel, mais n'est absolument pas incompatible avec l'hétérosexualité. Je plussoie @adita sur le fait que c'est quelque chose qui existe dans d'autres cultures.
Ça me semble pas être totalement un hasard si c'est un mode de relations coopté par de nombreuses personnes dans le milieu queer, mais ça n'en fait pas un mode de vie queer à proprement parler.

Quant au terme de "coming-out", les conséquences ne sont effectivement pas du tout les mêmes ! Le polyamour n'est généralement pas du tout pris au sérieux, vu comme un échec annoncé, une passade, etc. C'est relou, ok. Ça n'augmente pas énormément tes chances d'être viré de chez toi par tes parents alors que tu es mineure, augmentant par là tes risques de précarité ou de vivre à la rue, d'être tabassée, de te voir refuser un emploi ou un logement, etc.
Donc non, c'est pas une question de "pureté militante" et tu n'es pas discriminée pour autant. Juste… les mots ont un sens.
 
1 Août 2016
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@Rosenrot_ et @greenapple
Je comprends ce que veux dire green Apple. Étant bisexuelle j'ai du faire mon CO. Eh bien il m'a été plus facile d'annoncer que j'étais bi que d'envisager de dire que je suis polyA. Bien sûr j'ai quelque ami.e.s qui sont au courant mais je ne sais pas je redoute par dessus tout que ma famille/ belle famille découvre que je/on voit régulièrement quelqu'un d'autre alors qu' ils sont tout.e.s au courant que j'aime aussi les filles.
Alors certes cela n'aurait pas le même impact dans ma vie, même si je m'estime chanceuse car on ne m'a jamais renié /discriminé /agressé quand j'étais avec une femme, mais je suis profondément mal à l'aise à l'idée de dire à ma mère que je suis polyA. Alors que je suis tout à fait sereine avec le concept dans mon quotidien.

Pour résumé je crois que si moi je devais le dire je considererai ça aussi comme un coming out car à titre personnel je le met sur le même plan que d'avoir révélé ma bisexualité. Je pense que le terme coming out dépend de chacun et que personne n'a à dire "non ce n'est pas un CO", laissons les gens déterminé eux même si ça les concerne ou non. :fleur:
 
27 Juin 2015
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@adita et @Rosenrot_ : je ne pense pas que ça soit ma place (ni l'endroit) de débattre de quelque chose qui est déjà un sujet de débat au sein de la communauté LGBTIQ+, c'est ce que j'ai dit c'est qu'on peut difficilement en tant qu'individu venir l'enforcer sur ce topic et que le mouvement LGBTIQ+ n'est pas homogène pur et parfait.
De la même manière que les mouvements féministes, anti-racistes, afrofémistes ne le sont pas. Une personne qui fait partie de la lutte et qui porte une partie des messages et des opinions n'a pas raison envers et contre tout même si en tant que concerné cette personne a la primauté du vécu (à son sujet).
Je préfère m'en référer à ces quelques opinions un peu maigres (en anglais), mais qui abordent différents points avec lesquels je suis d'accord ou beaucoup moins (ce qui ne m'empêche pas de les comprendre). La différence entre kink et queer et pourquoi kink ne peut pas être queer automatiquement, pourquoi poly n'est pas automatiquement queer, est ce qu'être poly veut dire qu'on est queer?, la raison pour laquelle on a besoin d'un mouvement LGBT plus inclusif.

Mon désaccord majeur avec ça et encore une fois ça fais lien avec mon sentiment que tout ça n'est qu'une histoire de "pureté de la lutte" : être queer ça n'est pas toujours visible dans la manière dont on vit. Pour des raisons variées. Et j'ai eu longtemps le sentiment de ne pas pouvoir me dire queer, et j'ai encore du mal à le verbaliser parce que j'ai l'impression qu'il y a un police de la queerness qui va ou non accorder le tampon en vérifiant la radicalité de mon mode de vie. Alors que le terme en lui même est un terme inclusif à la base.

[binarité pour l'explication] Mais c'est également en lien avec la manière dont je vois les luttes de manière générale et leur inclusivité ou non. Pour prendre un exemple, je ne serais jamais de celles qui vont jeter la pierre à un mec hétéro cis qui se dit féministe, tant qu'il ne cherche pas à ramener la couverture à lui et à diriger un mouvement "de femmes". Je ne m'aligne pas avec les mouvements féministes qui interdisent aux hommes cis d'y participer alors que je l'autoriserais au moins en tant qu'observateur et allié de manière régulée. En effet, j'estime que l'orientation sexuelle, l'identité de genre et la couleur peuvent constituer des privilèges sans pour autant préjuger de la capacité de la personne à mettre son égo de coté pour absorber les informations et être un allié efficace. Et qui sait, peut être que ce mec cis, au contact du mouvement découvrira qu'il est hétéroflexible, donc est ce que à ce moment il est assez "queer" et hors norme ou alors il aura encore des choses à prouver? Est ce que c'est assez différent d'hétérostricte pour avoir le droit d'y participer? Et même sans ça? Est ce qu'il est possible qu'un homme hétéro ci remette plus en question le sytème patriarcal qu'un homme homo cis?

Assez parlé d'homme hétéro cis, mais c'est pour moi du pareil au même. Les luttes représentent des branches d'une même problématique : le vivre ensemble, l'ouverture d'esprit, l'égalité/l'équité aux yeux de la loi et surtout la remise en question profonde de la structure patriarcale de la société... Je n'irais jamais dire à une personne trans femme qui subit des violences et qui a peur de sortir de chez elle que mon coming out est aussi valable que le sien : je n'ai pas la prétention de pouvoir compter les points pour hiérarchiser et j'ai quand même une sensibilité (un minimum).
Par contre sur ce sujet, j'estime que si on en est à 20-30+ ans à peser le pour et le contre du coming out poly, c'est qu'il y a une raison, c'est qu'on peut également avoir peur des conséquences et qu'on peut reconnaitre et soutenir la genèse du terme tout en l'employant pour sa situation, tout simplement parce que c'est le terme le plus adapté et que les mots sont importants mais ça reste des mots. Et que sans militer pour une dilution des luttes dans le mouvement pour les droits humains, je milite pour une inclusivité et intersectionnalité plutôt radicale. Car en cherchant à maintenir des limites et des séparation, on peut perdre en efficacité et en sens.

Mais encore une fois, j'entends ce que vous dites, je (re)connais ce discours, il appartient juste à une réalité différente de mes idéaux pour le futur des luttes qui me sont chères.
 
13 Juillet 2011
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@Anne-ddf : C'est pas vraiment une question d'être difficile ou non. Je suis dans une famille tolérante, si un jour je présente une copine à mes parents, ça ne posera pas de problème. Pour autant, je sais très bien que ça me serait beaucoup plus difficile d'expliquer à ma famille si j'étais en relation avec plusieurs personnes (ce qui est ne me correspond de toute façon pas, donc c'est une situation peu probable de se produire un jour, ouf :P ), parce que c'est un mode de vie qui est très mal compris, peu et mal représenté.
Je ne cherche ici pas à hiérarchiser la difficulté de parler de l'un et de l'autre auprès de personnes spécifiques. (Et encore, je pense que je ne dirais pas "je suis bisexuelle" à mes parents. Je dirais juste "voici Georgette, on sort ensemble depuis 6 mois et on pense adopter un chat". Et si par la suite je sors avec George, rebelote. Tant qu'on me demande pas de m'expliquer clairement, je ne m'emmerde pas. :lunette:)
Mais les discriminations ne sont pas les mêmes, en admettant qu'on puisse parler de discriminations pour le polyA.

Je pense que je m'explique mal, mais vraiment, orientation sexuelle et transidentité vs. polyamour sont très, très différents.
J'ajouterais que certaines personnes queers ont cette facette de leur identité très visibles ("folles", butches…) et n'ont donc pas le loisir de choisir à qui faire leur coming-out, et ça dépasse largement le cadre des proches.


@greenapple : Encore une fois, je ne vois pas le rapport avec la place des polyA dans le mouvement LGBTI+, et encore moins avec le coming-out. :erf: Que des personnes soient intolérantes et qu'il y ait des désaccords au sein d'un mouvement, qu'il faille travailler à davantage d'inclusivité, bien sûr. Ça ne veut pas dire que le mouvement LGBTI+ doive automatiquement inclure tous les modes de vie un peu alternatifs sous prétexte qu'ils s'écartent un peu de la norme hétérosexuelle.
Il y a effectivement cette histoire de gens "kinkys" qui se pensent queers (:facepalm:), il me semble aussi que certain-e-s childfree estiment avoir aussi leur place dans le mouvement LGBTI+… Pitié, stop. :gonk: Je le redis, mais si ces modes de vie/sexualité sont effectivement cooptés par de nombreuses personnes queers et que ça vient en quelque sorte s'ajouter au package "fuck l'hétéronormativité", ça reste néanmoins tout à fait compatible avec l'hétérosexualité (et la cisnormativité).
D'ailleurs quand tu compares avec la place des hommes dans le féminisme, c'est tout à fait ça : des personnes extérieures au mouvement et qui ne sont pas touchées par les discriminations. Qui peuvent souffrir des normes de genre, mais de façon marginale et dans tous les cas différente. Dont le soutien est nécessaire, mais dont la place et les préoccupations ne sont pas centrales et qui doivent savoir se tenir à l'écart lorsque c'est nécessaire.

Je ne vois pas pourquoi tenir à être inclus à tout prix dans le mouvement LGBTI+. La communauté poly peut tout à fait défendre ses propres intérêts et se recouper ponctuellement avec la communauté queer sans en faire partie. :erf: C'est déjà un mouvement qui peine à faire de la place à tout le monde (même à ses fondatrices…), s'il est envahit par des hétéros qui veulent défendre leurs intérêts, tu peux être sûre que ce ne sont pas les plus discriminé-e-s qui en bénéficieront, ce n'est pas du tout un progrès.
 
28 Juin 2011
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@adita

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Je lis avec intérêt votre discussion sur le terme de coming out par rapport au polyamour. Je ne mélangerais pas forcément chaque lutte mais je pense que l'annonce sur le fait qu'on est polyamoureux peut être aussi un sujet sensible. Je n'ai pas craint une réaction trop forte de ma mère en lui parlant mais je sais que si j'avais annoncé que je suis lesbienne ça serait tout autant bien passé. Par contre c'est quand même significatif à mon avis que ma mère ait jugé que je ne devais pas me sentir obligée de parler de l'arrangement que j'ai choisi avec mon partenaire, comme si ça devais rester tabou alors que c'est exactement le contraire de ma démarche. Et de plus elle m'a dit que ce serait mieux que mon beau-père conservateur ne soit pas au courant (même si à terme, je pense en parler). Quand aux parents de mon partenaire, dans un premier temps ils se faisaient beaucoup de soucis par rapport au bien être de leir fils, ayant peur que ce mode de vie lui fasse du mal.

Aussi un de mes amis a été surpris que je veuille vivre ouvertement cet aspect de ma vie, non pas qu'il y voit quelque chose de mal mais il se demandait si ça pourrait me péjorer si ça venait aux oreilles d'un employeur.

Et malgré tout il est intéressant de noter qu'on ne dit pas à une personne gay "moi je pourrais pas" alors que cette phrase je l'ai entendu à de nombreuses reprises quand je parle de polyamour.
 

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