Et en plus, ça a l'air de faire beaucoup rire certaines personnes.
Bon, un mois que ma mère est partie s'installer dans son appartement, me laissant le studio... dont ma grand-mère est propriétaire.
J'en ai déjà ras-le cul, au bout de 4 semaines, des intrusions et de sentir qu'elle est pressée que je parte. Merde, j'ai le chômage à gérer, la banque à gérer, la découverte de comment on tient un budget à gérer, la vie seule à gérer (ou à démarrer), un trauma en cours de traitement... et madame me fait disparaître des meubles, apparaître d'autres, tous les week-ends quand je suis chez mon père, me range mes affaires sans rien me dire, "pour me faire une surprise", fait faire des travaux que je sois là ou pas sans rien me dire à part "l'électricien passe tel jour je sais pas quelle heure"... je sais même pas pourquoi il vient.
En face, elle me dit "oui oui j'ai compris c'est chez toi, mais tu comprends en tant que propriétaire tu ouvres la fenêtre les souris vont rentrer, en plus c'est sale, l'humidité va rentrer, c'est moi qui paye le chauffage, aérer 10 minutes ça suffit, tu me fais chauffer toute la cour"....
Mais dis-le une bonne fois pour toutes que je te nique ton studio en 4 semaines à peine ! Fous-moi franchement dehors ! Vas-y ! Ou baisse le loyer pour justifier tes intrusions et tes jugements de merde ! Je t'emmerde ! Mais grave ! Laisse-moi galérer, laisse-moi faire mes conneries pour apprendre, arrête de t'inviter chez moi, arrête d'y inviter des putains d'inconnus parce que tu rends service quand ils sont là ! Un jour je vais céder à la tentation et bloquer la porte entre chez nous. Tu communiques mal. Moi je veux juste la paix et passer te faire coucou de temps en temps. Je viens de passer 8 ans à deux dans 30m², fous-moi la paix. Arrête de me mépriser parce que je fais de la muscu et que ça se voit pas, arrête d'aller espionner chez moi avec des inconnus sans me prévenir, arrête de me surveiller. J'ai 26 ans, c'est la première fois que je vis "seule" essaye au moins de maintenir l'illusion. Je ne demande qu'à te faire confiance, à ce que tu me respectes. Ça passe par le respect du territoire. Mes méthodes ne sont pas les tiennes et je t'emmerde.
Puis eh, j'ai pas d'odorat et je psychote que ça sente chez moi. Donc oui la putain de fenêtre, la seule du studio, elle va rester entrouverte. Plus la porte quand je sortirais la javel pour les sols, que je te signale tes chers invités me salopent avec leurs godasses dégueulasses parce qu'enlever ses chaussures chez quelqu'un, surtout pour aller sur le tapis c'est sensiblement trop demandé. C'est petit 30m² pour 5-6 inconnus dont des enfants, empêche-les de venir les lieux sont pas faits pour. C'est tes invités, tes potes, tes amis, pas les miens. Occupe-t-en quand ils sont là.
Au moins aujourd'hui, je sais désormais que je peux faire comme toi et te rabaisser devant témoins avec des sous-entendus de merde. C'est chez moi aussi, le deal c'est un an le temps que je sache si je reste en France ou si je vais en Belgique, déjà un mois sur douze que tu fais des travaux et des changements comme si j'étais pas là. Merde.
Edit : en plus des meubles qui apparaissent, disparaissent, bougent, se remplissent, se vident : elle m'a rangé mes médocs et serviettes, plus qu'à faire l'inventaire en priant pour qu'elle ai rien jeté... putain déjà savoir qu'elle s'invite m'emmerde, mais ça, bordel j'oscille entre la rage et la sensation d'avoir un syndrome de Diogène qu'elle s'impose dans sa grande bonté de gérer....
J'en ai déjà ras-le cul, au bout de 4 semaines, des intrusions et de sentir qu'elle est pressée que je parte. Merde, j'ai le chômage à gérer, la banque à gérer, la découverte de comment on tient un budget à gérer, la vie seule à gérer (ou à démarrer), un trauma en cours de traitement... et madame me fait disparaître des meubles, apparaître d'autres, tous les week-ends quand je suis chez mon père, me range mes affaires sans rien me dire, "pour me faire une surprise", fait faire des travaux que je sois là ou pas sans rien me dire à part "l'électricien passe tel jour je sais pas quelle heure"... je sais même pas pourquoi il vient.
En face, elle me dit "oui oui j'ai compris c'est chez toi, mais tu comprends en tant que propriétaire tu ouvres la fenêtre les souris vont rentrer, en plus c'est sale, l'humidité va rentrer, c'est moi qui paye le chauffage, aérer 10 minutes ça suffit, tu me fais chauffer toute la cour"....
Mais dis-le une bonne fois pour toutes que je te nique ton studio en 4 semaines à peine ! Fous-moi franchement dehors ! Vas-y ! Ou baisse le loyer pour justifier tes intrusions et tes jugements de merde ! Je t'emmerde ! Mais grave ! Laisse-moi galérer, laisse-moi faire mes conneries pour apprendre, arrête de t'inviter chez moi, arrête d'y inviter des putains d'inconnus parce que tu rends service quand ils sont là ! Un jour je vais céder à la tentation et bloquer la porte entre chez nous. Tu communiques mal. Moi je veux juste la paix et passer te faire coucou de temps en temps. Je viens de passer 8 ans à deux dans 30m², fous-moi la paix. Arrête de me mépriser parce que je fais de la muscu et que ça se voit pas, arrête d'aller espionner chez moi avec des inconnus sans me prévenir, arrête de me surveiller. J'ai 26 ans, c'est la première fois que je vis "seule" essaye au moins de maintenir l'illusion. Je ne demande qu'à te faire confiance, à ce que tu me respectes. Ça passe par le respect du territoire. Mes méthodes ne sont pas les tiennes et je t'emmerde.
Puis eh, j'ai pas d'odorat et je psychote que ça sente chez moi. Donc oui la putain de fenêtre, la seule du studio, elle va rester entrouverte. Plus la porte quand je sortirais la javel pour les sols, que je te signale tes chers invités me salopent avec leurs godasses dégueulasses parce qu'enlever ses chaussures chez quelqu'un, surtout pour aller sur le tapis c'est sensiblement trop demandé. C'est petit 30m² pour 5-6 inconnus dont des enfants, empêche-les de venir les lieux sont pas faits pour. C'est tes invités, tes potes, tes amis, pas les miens. Occupe-t-en quand ils sont là.
Au moins aujourd'hui, je sais désormais que je peux faire comme toi et te rabaisser devant témoins avec des sous-entendus de merde. C'est chez moi aussi, le deal c'est un an le temps que je sache si je reste en France ou si je vais en Belgique, déjà un mois sur douze que tu fais des travaux et des changements comme si j'étais pas là. Merde.
Edit : en plus des meubles qui apparaissent, disparaissent, bougent, se remplissent, se vident : elle m'a rangé mes médocs et serviettes, plus qu'à faire l'inventaire en priant pour qu'elle ai rien jeté... putain déjà savoir qu'elle s'invite m'emmerde, mais ça, bordel j'oscille entre la rage et la sensation d'avoir un syndrome de Diogène qu'elle s'impose dans sa grande bonté de gérer....
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DP et update : eh bien c'est bon, je me casse. Ma grand-mère passe une semaine de vacances ailleurs, on s'est bouffé le pif ce soir, j'ai compris. Madame veut me mettre à la porte et va tout faire pour que je prenne le rôle de la petite fille ingrate et qui ne sait ni se gérer, ni s'occuper d'un studio, ni la chance qu'elle a d'avoir une grand-mère sauveuse et dévouée comme elle, qui prend soin de sa famille et est sacrificielle, elle.
OK.
Ben merde. Je me casse, gagné, à elle le studio propre et vide comme elle voulait, je vais chez ma mère et la mamie peut aller se faire foutre. Le deuil est déjà en cours. De toute évidence je compte comme une gêneuse, ok. La gêneuse s'en va et ne reviendra pas. Ne gardera pas son appartement pendant ses longues absences. Ne l'invitera jamais. Je sais pas encore si je coupe définitivement les ponts, peut-être que dans dix ans... pour le moment : merde, gros doigt.
OK.
Ben merde. Je me casse, gagné, à elle le studio propre et vide comme elle voulait, je vais chez ma mère et la mamie peut aller se faire foutre. Le deuil est déjà en cours. De toute évidence je compte comme une gêneuse, ok. La gêneuse s'en va et ne reviendra pas. Ne gardera pas son appartement pendant ses longues absences. Ne l'invitera jamais. Je sais pas encore si je coupe définitivement les ponts, peut-être que dans dix ans... pour le moment : merde, gros doigt.
CME qu'un super ami semble se foutre de moi ! Résumé il y a déjà plusieurs semaines je dis au pote en question : je vais voir dentiste X (qui est aussi le sien) mardi 7 novembre à 17h, rendez-vous ensuite chez Y (qui tient le bistrot en face du cabinet du dentiste et qui est aussi un ami) pour l'apéro. Il me dit ok. Le w/e dernier je lui demande s'il est tjs d'accord en lui rappelant la date, et il me dit ok. Hier soir puis ce midi je lui rappelle notre RDV aujourd'hui et il me répète que c'est toujours ok... Et donc aujourd'hui, je vais puis sors de chez le dentiste vers 17h45, puis vais au bar d'en face tenu par donc Y. : mon autre ami est pas présent, c'est pas grave... 18h, toujours personne, et 0 message ; j'appelle donc plusieurs fois mon ami, aucune réponse (il ne travaille pas actuellement, même si j'imagine qu'il est occupé). Il m'appelle finalement mais le réseau est merdique, ça coupe bref je lui demande m'envoyer un texto. 15 min plus tard toujours rien donc j'appelle (ça marche mieux) et je lui demande ce qu'il se passe et là il me dit qu'il pensait que je parlais de demain !! Heu option 1 il est teubé et n'a rien compris (c'est pas le cas) ; option 2 il voulait pas venir, c'est pas grave, mais franchement, qu'il me le dise en fait : je suis une adulte, je peux encaisser ; option 3 il me prend pour une débile, option 4 : il a vraiment rien compris (sachant que j'ai envoyé les messages à lui et à son mari qui est loin d'être un débile non plus)... Bref j'aimerais que mes amis soient sincères, c'est trop demander ?
Dernière édition :
Ça m'énerve parce que je suis polyamoureuse et j'aimerais rencontrer quelqu'un d'autre que mon mari mais les applis de rencontre sur lesquelles je suis comportent beaucoup d'hommes monogames mais voulant seulement s'amuser avec une meuf polya. Ou alors ils lisent pas mon profil et me font de faux espoirs jusqu'à réaliser qu'on peut rien avoir ensemble car ils sont très monogames.
J'aimerais trouver une jolie relation sérieuse mais les sites/applis conseillés sur internet pour les polyamoureux sont en fait des sites de libertinage et même si c'est très bien que ça existe ça n'a RIEN A VOIR, c'est super éloigné de ce que je veux.
Mon mec lui a aucun problème à rencontrer des femmes super en revanche donc c'est pas bien mais je peux pas m'empêcher d'être un peu envieuse de lui. Bref je suis un peu saoulée
J'aimerais trouver une jolie relation sérieuse mais les sites/applis conseillés sur internet pour les polyamoureux sont en fait des sites de libertinage et même si c'est très bien que ça existe ça n'a RIEN A VOIR, c'est super éloigné de ce que je veux.
Mon mec lui a aucun problème à rencontrer des femmes super en revanche donc c'est pas bien mais je peux pas m'empêcher d'être un peu envieuse de lui. Bref je suis un peu saoulée
Ça m’énerve les gens qui, quand ils te présentent / expliquent quelque chose, disent aussi « mon fils de 10 ans y arrive direct / ma fille de 7 comprend tout de suite »
Dis que je suis con ça ira plus vite
Dis que je suis con ça ira plus vite
Je suis très énervée !
Dans la classe de ma fille, il y a un petit garçon qui a un handicap. On n'en sait pas plus, les enfants non plus. C'est un enfant qui insulte les profs, est manifestement ingérable au vu de ce que me dit ma fille et ses copines. Hier il a touché deux fois le sexe d'une autre petite fille, puis celui d'une autre. Ils ont 8 /9 ans.
Et je suis en colère : cet enfant devrait avoir sa place dans une institution spécialisée mais il n'y a pas de place (je le sais pour en avoir parler avec une "aesh" ou je ne sais plus son titre, qui avait été envoyée en renfort d'une autre école pour aider celle qui est déjà en place). Donc cet enfant est mis dans cette école avec du personnel enseignant qui certainement n'est absolument pas formé à le gérer correctement, ma fille revient le soir en sortant les gros mots que ce garçon dit (connasse, va te faire foutre etc), et maintenant je me dis qu'elle risque une agression sexuelle tout ça parce que l'état ne met pas suffisamment de moyens pour gérer les personnes porteuses de handicap. Et que deux petites filles se sont faites agressées à 8 ans.
Je suis désolée pour ce garçon, ses parents, les enseignant.es qui clairement sont dépassées. Et je suis en colère.
Dans la classe de ma fille, il y a un petit garçon qui a un handicap. On n'en sait pas plus, les enfants non plus. C'est un enfant qui insulte les profs, est manifestement ingérable au vu de ce que me dit ma fille et ses copines. Hier il a touché deux fois le sexe d'une autre petite fille, puis celui d'une autre. Ils ont 8 /9 ans.
Et je suis en colère : cet enfant devrait avoir sa place dans une institution spécialisée mais il n'y a pas de place (je le sais pour en avoir parler avec une "aesh" ou je ne sais plus son titre, qui avait été envoyée en renfort d'une autre école pour aider celle qui est déjà en place). Donc cet enfant est mis dans cette école avec du personnel enseignant qui certainement n'est absolument pas formé à le gérer correctement, ma fille revient le soir en sortant les gros mots que ce garçon dit (connasse, va te faire foutre etc), et maintenant je me dis qu'elle risque une agression sexuelle tout ça parce que l'état ne met pas suffisamment de moyens pour gérer les personnes porteuses de handicap. Et que deux petites filles se sont faites agressées à 8 ans.
Je suis désolée pour ce garçon, ses parents, les enseignant.es qui clairement sont dépassées. Et je suis en colère.
@RainyMood je n'ai pas dit qu'il fallait l'enfermer, mais qu'il avait besoin d'un encadrement spécifique. Je ne vois pas en quoi c'est validiste de vouloir un accompagnement spécifique pour un enfant spécifique, avec des gens compétents qui sauront faire face à son comportement. Il y a aussi certainement un problème d'éducation, sauf que dans le cas d'un enfant valide j'aurais davantage tendance à être en colère contre lui, ses parents, de ne pas éduquer correctement leur enfant. Là je pense juste que ses parents sont dépassés, les enseignant.es aussi, ce qui rend l'ensemble de la situation encore plus triste et rageant.
Et du coup on fait quoi ? Je fais quoi pour protéger ma fille, on fait quoi pour protéger les autres enfants, on fait quoi pour que cet enfant soit accompagné dans son handicap, pour que ses parents soient accompagnés dans leur éducation ? Pardon s'il me semble logique qu'une personne ayant un handicap soit entourée de gens aptes à gérer cet handicap sans mettre en danger les gens autour de lui.
Et du coup on fait quoi ? Je fais quoi pour protéger ma fille, on fait quoi pour protéger les autres enfants, on fait quoi pour que cet enfant soit accompagné dans son handicap, pour que ses parents soient accompagnés dans leur éducation ? Pardon s'il me semble logique qu'une personne ayant un handicap soit entourée de gens aptes à gérer cet handicap sans mettre en danger les gens autour de lui.
@RainyMood on est censé comprendre ce qui est écrit : être dans une institution spécialisée, ce n'est pas être enfermé, mais être dans un lieu où les gens autour connaissent et comprennent son trouble, ont des outils pour l'aider et l'accompagner. Sinon à ce train là mettre les enfants à l'école c'est aussi les enfermer 
là le gamin passe une partir de ses journées devant un ordinateur, sinon il fout le bazar en classe, les enseignantes se le "partagent" (il y a seulement deux classes dans l'établissement) pour pouvoir faire classe normalement la moitié du temps aux autres enfants. Je suis désolée mais ça n'est pas normal, ni pour lui ni pour les autres enfants. Je ne rejette pas la faute sur les parents ni les profs et encore moins le gamin, mais bien sur l'absence de moyens financiers et humains pour "faire société" dans le respect des uns et des autres, et dans le respect de leurs spécificités.
là le gamin passe une partir de ses journées devant un ordinateur, sinon il fout le bazar en classe, les enseignantes se le "partagent" (il y a seulement deux classes dans l'établissement) pour pouvoir faire classe normalement la moitié du temps aux autres enfants. Je suis désolée mais ça n'est pas normal, ni pour lui ni pour les autres enfants. Je ne rejette pas la faute sur les parents ni les profs et encore moins le gamin, mais bien sur l'absence de moyens financiers et humains pour "faire société" dans le respect des uns et des autres, et dans le respect de leurs spécificités.
@Fille du Feu en fait, je pense qu'il faut resituer le problème dans le contexte plus large de l'inclusion des personnes handicapées dans la société. Le placement en institution est contesté parce qu'il a longtemps servi à exclure et régenter la vie des personnes en situation de handicap, qui elles, revendiquent une participation active à la société. La possibilité de poursuivre une scolarité en milieu ordinaire s'inscrit dans cette volonté, donc le fait que ce garçon soit scolarisé avec ta fille n'a rien d'un pis-aller, faute de place dans une institution. Au contraire, la solution par défaut serait plutôt de le placer pour le tenir à l'écart des autres.
Ça c'est pour la théorie, après dans la pratique, est-ce que l'accompagnement nécessaire est toujours suffisant, est-ce qu'il y a assez de moyens, est-ce que les personnels sont en capacité de s'occuper de certains enfants comme il faudrait, ce sont d'autres questions...
L'autre question c'est est-ce que le comportement de cet enfant est dû à son handicap ou pas ? Si ça n'est pas le cas, il n'y a pas de raison de lui réserver un traitement spécifique, c'est une question qui se réglera en l'éduquant quitte à le punir, voire l'expulser de l'école s'il le faut. Mais le placement en institut en soi ne ferait que déplacer le problème.
Ça c'est pour la théorie, après dans la pratique, est-ce que l'accompagnement nécessaire est toujours suffisant, est-ce qu'il y a assez de moyens, est-ce que les personnels sont en capacité de s'occuper de certains enfants comme il faudrait, ce sont d'autres questions...
L'autre question c'est est-ce que le comportement de cet enfant est dû à son handicap ou pas ? Si ça n'est pas le cas, il n'y a pas de raison de lui réserver un traitement spécifique, c'est une question qui se réglera en l'éduquant quitte à le punir, voire l'expulser de l'école s'il le faut. Mais le placement en institut en soi ne ferait que déplacer le problème.
Dernière édition :
@Pipistrelle. Merci pour ton post, je comprends mieux. L'aesh avec qui j'ai rapidement discuté m'a dit qu'il devrait être accueilli ailleurs mais qu'il n'y avait pas de place. Mais peut-être qu'elle méconnaît, comme moi, le contexte global. Je n'en sais rien. En tout cas je comprends la complexité du problème.
Je me demande comment on fait la différence entre un comportement lié au handicap, et un autre lié à l'éducation.
Et je te rejoins complétement sur les capacités du personnel scolaire à accompagner. Là la situation s'est produite à la cantine, sous la responsabilité de dames qui n'ont clairement pas les compétences pour y faire face (je pense qu'elles n'ont même pas les compétences pour s'occuper d'enfants en général mais c'est un autre sujet
). Mais j'imagine tout le personnel enseignant démuni.
Je me demande comment on fait la différence entre un comportement lié au handicap, et un autre lié à l'éducation.
Et je te rejoins complétement sur les capacités du personnel scolaire à accompagner. Là la situation s'est produite à la cantine, sous la responsabilité de dames qui n'ont clairement pas les compétences pour y faire face (je pense qu'elles n'ont même pas les compétences pour s'occuper d'enfants en général mais c'est un autre sujet
). Mais j'imagine tout le personnel enseignant démuni.
@RainyMood Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Je ne connais pas la situation en France mais je travaillais avec des enfants à besoin spécifiques et les institutions ne sont pas si catastrophiques dans tous les pays.
La question de l'intégration ou inclusion est une question globale qui prend en compte de nombreux paramètres. Un enfant peut tout à fait ne plus avoir ces comportements problématiques en sortant de l'école ordinaire, parce qu'il y a moins de frustrations, parce que le cadre ou l'accompagnement permettent de mieux gérer ses émotions, parce qu'il n'y a plus autant de stimulations sensorielles... Les facteurs sont très variables d'un enfant et lieu à un autre.
Le principe est de ne pas produire de la violence et de la souffrance. Ici dans la situation décrite, des enfants vivent de la violence et cet enfant a l'air lui aussi en souffrance, donc il y a forcément des choses qui ne conviennent pas et doivent être changées. Et peut-être que le lieu en fait partie.
On ne peut pas non plus inventer des moyens et des accompagnements qui n'existent pas. Je suis complètement pour l'inclusion des élèves à besoins particuliers, l'école pour toustes, mais en attendant beaucoup d'obstacles empêchent ça.
Si une enfant fait la plante verte dans un coin de la classe parce que personne ne peut s'occuper d'elle, lui proposer un programme adapté, ou même un lieu accessible à son handicap, alors on la met clairement en situation de souffrance. Bien sûr qu'on voudrait que ce soit autrement, mais si actuellement ce n'est pas le cas et qu'on peut lui proposer cela ailleurs, alors son bien-être sera pour le moment ailleurs. (Et cela n'empêche pas de lutter pour une meilleure inclusion des élèves à handicap, la lutte peut tout à fait être multiple).
J'ai travaillé pour l'inclusion de ces élèves, mes collègues et moi faisons notre possible avec pour les garder en classe ordinaire, mais quand un enfant n'a aucune participation sociale et scolaire, nous ne répondons plus au objectifs de l'école. Un enfant a besoin d'être instruit, d'avoir des amis, de participer à la vie de sa classe. S'il vient juste être posé devant un ordinateur, il y a un souci qui n'est pas seulement de la faute des enseignants qui sont souvent bien démunis.
L'institution n'est pas nécessairement un enfermement, c'est aussi un enseignement et une structure adaptée. Mais je n'ai pas de peine à imaginer qu'en France avec un enseignement ordinaire qui est déjà en souffrance, celui en institution le soit tout autant ou bien plus malheureusement...
En tout cas pour avoir travaillé dans ce domaine, les situations de chaque élèves sont spécifiques et rien n'est noir ou blanc par principe. Dans l'état de la situation actuelle, on ne peut pas dire que tous les enfants peuvent être épanouis à l'école ordinaire pour le moment. Aucun pays n'y parvient, pas même les plus avancées dans l'enseignement spécialisé. Même les enfants et familles ne le souhaiteraient pas nécessairement ; certains oui évidemment, et c'est probablement ceux qui auraient toute leur place à l'école ordinaire, mais pas tous.
La question de l'intégration ou inclusion est une question globale qui prend en compte de nombreux paramètres. Un enfant peut tout à fait ne plus avoir ces comportements problématiques en sortant de l'école ordinaire, parce qu'il y a moins de frustrations, parce que le cadre ou l'accompagnement permettent de mieux gérer ses émotions, parce qu'il n'y a plus autant de stimulations sensorielles... Les facteurs sont très variables d'un enfant et lieu à un autre.
Le principe est de ne pas produire de la violence et de la souffrance. Ici dans la situation décrite, des enfants vivent de la violence et cet enfant a l'air lui aussi en souffrance, donc il y a forcément des choses qui ne conviennent pas et doivent être changées. Et peut-être que le lieu en fait partie.
On ne peut pas non plus inventer des moyens et des accompagnements qui n'existent pas. Je suis complètement pour l'inclusion des élèves à besoins particuliers, l'école pour toustes, mais en attendant beaucoup d'obstacles empêchent ça.
Si une enfant fait la plante verte dans un coin de la classe parce que personne ne peut s'occuper d'elle, lui proposer un programme adapté, ou même un lieu accessible à son handicap, alors on la met clairement en situation de souffrance. Bien sûr qu'on voudrait que ce soit autrement, mais si actuellement ce n'est pas le cas et qu'on peut lui proposer cela ailleurs, alors son bien-être sera pour le moment ailleurs. (Et cela n'empêche pas de lutter pour une meilleure inclusion des élèves à handicap, la lutte peut tout à fait être multiple).
J'ai travaillé pour l'inclusion de ces élèves, mes collègues et moi faisons notre possible avec pour les garder en classe ordinaire, mais quand un enfant n'a aucune participation sociale et scolaire, nous ne répondons plus au objectifs de l'école. Un enfant a besoin d'être instruit, d'avoir des amis, de participer à la vie de sa classe. S'il vient juste être posé devant un ordinateur, il y a un souci qui n'est pas seulement de la faute des enseignants qui sont souvent bien démunis.
L'institution n'est pas nécessairement un enfermement, c'est aussi un enseignement et une structure adaptée. Mais je n'ai pas de peine à imaginer qu'en France avec un enseignement ordinaire qui est déjà en souffrance, celui en institution le soit tout autant ou bien plus malheureusement...
En tout cas pour avoir travaillé dans ce domaine, les situations de chaque élèves sont spécifiques et rien n'est noir ou blanc par principe. Dans l'état de la situation actuelle, on ne peut pas dire que tous les enfants peuvent être épanouis à l'école ordinaire pour le moment. Aucun pays n'y parvient, pas même les plus avancées dans l'enseignement spécialisé. Même les enfants et familles ne le souhaiteraient pas nécessairement ; certains oui évidemment, et c'est probablement ceux qui auraient toute leur place à l'école ordinaire, mais pas tous.
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