@Alice81
...Ce n'est pas moi mais @TemoriTiger qui t'a donné la bonne réponse
@Glück
Les livres de Jack London sont vraiment bien pour le coté antispéciste (il y a d'ailleurs même tout un speech à ce sujet précis, dans l'Appel de la forêt si je ne m'abuse (je me demande si je n'en avais pas déjà parlé sur la Veille
![hesite :hesite: :hesite:](https://forum.mmzstatic.com/smilies/hesite.gif)
) ), par contre attention toutefois ils ne sont pas parfaits non plus, il y a du racisme et du sexisme latent (il était avancé sur certaines idées mais pour d'autres, il était bien le fruit de son époque), et il a propagé des erreurs grossières sur l'éthologie des loups, surtout dans Croc Blanc (notamment le fait qu'il les dépeint comme des êtres de violence, constamment en rapport de force entre eux).
Mais il est certain que ces livres amènent à voir l'animal différemment, et font partie des classiques incontournables sur le sujet.
Sinon, en plus récent, en littérature ado-adulte je dirais, et dans le domaine de la fantasy, il y a une
saga de 6 livres de E.E. Knight ayant pour héros et narrateur des dragons. Tous les livres sont écrits de leur point de vue, et ça change radicalement la manière dont sont montrés les humains et les autres espèces.
Car les dragons vivent bien plus longtemps et sont plus puissants que la plupart des autres espèces de l'histoire, et sont également vraiment intelligents. L'histoire se déroule donc sur plusieurs siècles, tout en suivant les mêmes dragons, ce qui leur donne un rôle de témoin clé de l'évolution des sociétés des autres espèces autour d'elleux.
Pour elleux, les humains ne sont qu'une espèce parmi d'autres, et tout au long des romans, on voit qu'iels préfèrent finalement nettement les autres espèces d'hominidés, comme les garnes ou les nains ou les elfes, car ceux là vivent plus longtemps et sont plus solides, ce qui en fait des alliés plus durables. Il n'y a que deux trois exceptions où un-e des dragons narrateurs s'attache à un-e humain-e puis ses descendants, mais leur durée de vie est trop courte de leur point de vue.
Une scène au début du premier tome m'avait marqué :
Et chose notable, les dragons interagissent avec toutes les créatures vivantes, tant qu'une communication est possible (et les espèces ont des langages différents, il n'y a pas de "langue animale universelle"), ils ne font vraiment pas de distinction. A une période de leur existence, deux dragons, notamment, s'associent et vivent l'un avec des loups, et l'autre avec des chauves souris.
Bref, ça fait partie des rares livres à ma connaissance qui ne soient absolument pas anthropocentrés, et on peut le dire, plutôt antispéciste.