Témoignage lu sur le FB Stop harcèlement de rue:
[ TÉMOIGNAGE ]
« Sortie de mon examen un lundi matin à 10h, je marche pour rentrer chez moi (j'habitais à 400 mètres de la fac), tout en écrivant un texto. Derrière moi, j'entends le pas d'une personne qui s'accélère. Une fois située à ma hauteur, l'homme me tient vulgairement par l'épaule et s'exclame: "Mademoiselle ! J'ai une folle envie de te baiser, viens, on va dans ta chambre !" J'ai à peine eu le temps de lever les yeux de mon téléphone et de comprendre ce qu'il m'arrive avant de gueuler un "NON" très apeuré et énervé. L'homme me répond alors d'une manière très naturelle que c'était juste une question et qu'il avait le droit de me la poser.
Déboussolée et pleine de rage, j'ai couru les derniers 100 mètres jusque dans ma chambre pour m'y réfugier. Recherchant une justice face à ce qui m'étais arrivée, j'ai appelé la police pour signaler cette altercation à laquelle les forces de l'ordre m'avait simplement répondu qu'ils ne pouvaient rien faire pour moi.
Alors comme on ne fait pas grand chose pour l'égalité femme-homme, j'ai envie de faire comprendre qu'être une femme seule dans la rue ne signifie pas être disponible ! »
On soulignera le fait que le mec se croit autorisé (rrr,"entitlement" en anglais sonne tellement mieux! A quand un terme de ce type en français????) de demander (j'appelerais plutôt ça exiger,vu comment c'était formulé) à une inconnue de coucher avec lui. Non mais franchement,paie ton objectification et manque de respect
Comme l'a dit en substance un des commentaires sous le témoignage,si on a envie de lui casser la figure,on a le droit de lui dire "monsieur,j'ai une envie folle de te casser la figure,viens,on va dans une rue déserte pour le faire" ??? Non mais franchement!