@Lord Griffith
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ECM féministe
- Initiateur de la discussion _Bidule
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Le 26 mai, à Paris,les anti IVG ont trouver un nouveau moyen de lutte : une journée de formation intitulée "Peut-on contourner l'IVG lorsqu'on est professionnel de santé ?"(affiche assez hardcore)
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Membre supprimé 146616
Guest
@Shadowsofthenight Je vois que sur leur affiche, ils ne parlent absolument pas d'éducation sexuelle ni de contraception... C'est pourtant le meilleur moyen de diminuer le nombre de grossesses non désirées! 
@Shadowsofthenight Honnêtement j'ai jamais compris le fait que des médecins puissent refuser de pratiquer un acte médical, sous prétexte "d'objection de conscience" ou je sais pas quoi. C'est quoi ce délire ? Si on prononce son serment en tant que médecin, notamment gynécologue-obstétricien, de quel droit on refuserait de pratiquer l'avortement ? Ca fait partie des droits des femmes et c'est un acte plutôt courant, qui fait partie du métier. Pour moi on ne devrait pas accepter de gynécos qui ne respectent pas la loi en fait 
et puis c'est moi ou cette dérogation n'existe que pour l'avortement ? Ca revient à dire que ce n'est pas un acte médical comme un autre (alors que si) et ça légitime les polémiques à ce sujet, alors qu'il ne devrait pas y en avoir.
et puis c'est moi ou cette dérogation n'existe que pour l'avortement ? Ca revient à dire que ce n'est pas un acte médical comme un autre (alors que si) et ça légitime les polémiques à ce sujet, alors qu'il ne devrait pas y en avoir.
@MissDodo Oui, c'est exactement ça que je souligne. Pourquoi être gynéco dans ce cas ? Les avortements sont quand même un pan important du métier. Je sais pas, c'est comme si un type voulait être proctologue mais ne jamais mettre les mains dans le caca x)
Je trouve que si on signe pour une spécialité particulière en médecine, ben il faut en accepter les différents aspects, sinon on fait un autre job dans certains endroits comme l'Italie il y a tellement d'objecteurs de conscience que ça rend l'avortement très difficile d'accès. Ca ne me paraît pas normal, je trouve qu'il devrait y avoir au moins un certain "taux" d'objecteurs de conscience qui ne doit pas être dépassé à partir du moment où ça pénalise le service public.
Après je pense même qu'il ne devrait pas y avoir d'objecteurs de conscience tout court et que ces personnes devraient faire un autre métier si elles ne signent pas pour tous les aspects du job, y compris - essentiel quand même - le fait de respecter les droits des femmes. Mais je comprends que ça se discute.
Edit : en plus je l'ai évoqué mais ce qui me dérange aussi c'est que je ne vois pas trop d'autres exemples d'objection de conscience dans la médecine. On dirait que c'est assez spécifique à l'avortement, comme par hasard quand il s'agit du corps et de la sexualité des femmes
Je trouve que si on signe pour une spécialité particulière en médecine, ben il faut en accepter les différents aspects, sinon on fait un autre job
dans certains endroits comme l'Italie il y a tellement d'objecteurs de conscience que ça rend l'avortement très difficile d'accès. Ca ne me paraît pas normal, je trouve qu'il devrait y avoir au moins un certain "taux" d'objecteurs de conscience qui ne doit pas être dépassé à partir du moment où ça pénalise le service public.Après je pense même qu'il ne devrait pas y avoir d'objecteurs de conscience tout court et que ces personnes devraient faire un autre métier si elles ne signent pas pour tous les aspects du job, y compris - essentiel quand même - le fait de respecter les droits des femmes. Mais je comprends que ça se discute.
Edit : en plus je l'ai évoqué mais ce qui me dérange aussi c'est que je ne vois pas trop d'autres exemples d'objection de conscience dans la médecine. On dirait que c'est assez spécifique à l'avortement, comme par hasard quand il s'agit du corps et de la sexualité des femmes
Dernière édition :
Trémazane
C'est l'automne !!!
@just_in_case Je partage assez ton avis. Je ne vois qu'un "contre-argument" : on pourrait dire qu'un.e soignant.e peut être objecteur/se de conscience si l'acte qu'iel réprouve (ici l'IVG) n'était pas dans la loi au moment où iel est devenu.e soignant.e. Donc, en France, ça pourrait concerner les personnes devenues soignant.e.s avant 1975.
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@just_in_case ,pas forcément. Les gynécos qui bossent en cabinet par exemple ne doivent pas en pratiquer souvent voire jamais comme ils sont réalisés à l'hopital... Par contre,il n'est pas rare que les femmes qui viennent avorter soient traitées comme de la merde et que ça provoque un traumatisme et ça,c'est pas normal par contre parce que ça fait partie du métier.
@MissDodo Oui j'y ai pensé aussi, mais pour l'instant l'euthanasie n'est pas encore légale donc on verra comment ça se passera si ça arrive
Après ça me dérange un peu de comparer le cas d'un foetus et un être humain pleinement développé... Ca revient à leur donner un statut équivalent, or juridiquement parlant ce n'est pas le cas.
@Trémazane Effectivement, dans ce cas je pense qu'on ne peut rien leur reprocher.
@Maud Kennedy Oui c'est vrai que ce n'est pas tout à fait le même métier. J'aurais dû dire alors : les personnes dont une partie du métier est la pratique des avortements, en hôpital notamment, ne devraient pas signer pour ce boulot si elles ne le font pas après pour les gynécos en cabinet si ce n'est pas eux qui pratiquent les avortements ils ont le droit d'être contre, mais clairement pas de donner des fausses informations à une patiente, ni de l'insulter ou autre.
On peut difficilement leur interdire d'être désagréables mais ça devrait être une évidence qu'il faut former les gynécos (et médecins) à la prise en charge des patient-es et bien entendu aux sujets plus délicats ou moins connus comme l'avortement, les personnes trans, comment gérer des personnes qui ont subi des violences sexuelles...
Après ça me dérange un peu de comparer le cas d'un foetus et un être humain pleinement développé... Ca revient à leur donner un statut équivalent, or juridiquement parlant ce n'est pas le cas.
@Trémazane Effectivement, dans ce cas je pense qu'on ne peut rien leur reprocher.
@Maud Kennedy Oui c'est vrai que ce n'est pas tout à fait le même métier. J'aurais dû dire alors : les personnes dont une partie du métier est la pratique des avortements, en hôpital notamment, ne devraient pas signer pour ce boulot si elles ne le font pas
après pour les gynécos en cabinet si ce n'est pas eux qui pratiquent les avortements ils ont le droit d'être contre, mais clairement pas de donner des fausses informations à une patiente, ni de l'insulter ou autre. On peut difficilement leur interdire d'être désagréables mais ça devrait être une évidence qu'il faut former les gynécos (et médecins) à la prise en charge des patient-es et bien entendu aux sujets plus délicats ou moins connus comme l'avortement, les personnes trans, comment gérer des personnes qui ont subi des violences sexuelles...
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Membre supprimé 138976
Guest
Pour ce qui est des gynécologues, il ne faut pas oublier que les médecins "choisissent" leur spécialité selon un concours national classant. Du coup, certains n'ont pas vraiment voulu devenir gynécologues (fonctionnent pour les autres spécialité aussi. Il me semble que psychiatre est rarement choisi. Il faut donc tomber sur celui qui voulait faire ça.)
Quand au "savoir être soignant" ça manque énormément en France, mais il faut du temps pour bousculer les habitudes, et au fur et à mesure des nouvelles générations de soignants, il faut espérer que ça s'améliore.
Quand au "savoir être soignant" ça manque énormément en France, mais il faut du temps pour bousculer les habitudes, et au fur et à mesure des nouvelles générations de soignants, il faut espérer que ça s'améliore.
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Membre supprimé 146616
Guest
En fait, techniquement parlant, l'euthanasie passive et l'euthanasie indirecte sont plus ou moins tolérées en France. C'est l'euthanasie active qui n'est pas légale.
https://www.20minutes.fr/societe/1411399-20140626-euthanasie-droit-mourir-situation-france
http://www.leparisien.fr/laparisien...saire-de-la-fin-de-vie-27-01-2016-5490193.php
@just_in_case ,je suis tout à fait d'accord,je me rapelle avoir lu le téoignage d'une madz à qui lea gynéco avait sciemment menti (par contre,je ne me souviens plus trop des détails,peut être que quelqu'un s'en souviendra? Je sais juste qu'elle voulait avorter que ça a été impossible),un.e gynéco comme ça devrait être poursuivi.e et être interdit.e d'exercer.
Ma tante a été victime d'un gynéco qui était contre l'avortement,enfin surtout sa fille. Elle a attrapé la rubéole pendant sa grossesse et le gynéco a dit à mon oncle et ma tante qu'il leur déconseillait d'avorter parce qu'il y avait une chance sur deux que le bébé aille parfaitement bien. L'avortement n'était pas encore légal mais l'IMG était possible. Je ne l'ai pas connue,ma cousine est morte bien avant que je naisse mais elle a vécu 9 mois de souffrances terribles avec une seule issue possible. Ca a traumatisé mon oncle et ma tante et coloré la relation de ma tante avec ses trois autres enfants.
Tout ça à cause d'un type qui a voulu jouer à la roulette russe avec la vie de toutes les personnes impliquées.
Ma tante a été victime d'un gynéco qui était contre l'avortement,enfin surtout sa fille. Elle a attrapé la rubéole pendant sa grossesse et le gynéco a dit à mon oncle et ma tante qu'il leur déconseillait d'avorter parce qu'il y avait une chance sur deux que le bébé aille parfaitement bien. L'avortement n'était pas encore légal mais l'IMG était possible. Je ne l'ai pas connue,ma cousine est morte bien avant que je naisse mais elle a vécu 9 mois de souffrances terribles avec une seule issue possible. Ca a traumatisé mon oncle et ma tante et coloré la relation de ma tante avec ses trois autres enfants.
Tout ça à cause d'un type qui a voulu jouer à la roulette russe avec la vie de toutes les personnes impliquées.
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