Ca faisait depuis septembre que j'essayais de me joindre à un groupe de course. Je me suis trompée de jour, puis d'horaire, puis y suis allée un peu en retard et me suis fait semer de peu (j'ai donc fait un petit tour seule),
je n'ai trouvé personne sur place quand je m'y était miraculeusement rendu le bon jour à la bonne heure (deux fois de suite : j'ai rejoint un autre groupe un jour, suis partie courir toute seule un autre)...
En désespoir de cause, j'ai contacté le groupe sur facebook et une personne très sympa m'a filé le planning hebdomadaire (avec un décalage d'1/2h entre ce qui est annoncé sur le site et ce qui est annoncé par mail, d'où mes fails à répétition -si ce n'est que, du coup, j'aurais du les voir le jour où je m'étais trompée d'horaire... mais bref). Donc la semaine prochaine, c'est la bonne, je croise les doigts pour pouvoir leur mettre le grappin dessus mercredi.
En attendant, je cours moins. Je circule à vélo tous les jours (entre 1/2h et 1h), je fais du yoga (moins qu'avant également), je fais un peu de roller...
J'ai envie de retrouver une nouvelle dynamique et m'entraîner plus intelligemment : je pense que ça passera par un club, avec des sorties solo s'il me reste de l'énergie. Surtout que, vu le contexte (et le fait que j'ai facilement un peu mal au genou (droit ou gauche, ça dépend des fois), je ne vais pas sortir une inscription à une course de mon chapeau.
Je suis allée courir dans la grosse colline - mini (mini) montagne par chez moi. A chaque fois, je pars un peu juste niveau luminosité. La première, je ne prends même pas de lampe et me retrouve à courir au crépuscule. La deuxième fois, si j'ai ma lampe, je cours dans le noir! J'entends pas mal de craquements à proximité et j'ai beau me dire "ça doit être des chevreuils ou des gros lapins, il n y a ni loups, ni ours, et encore moins de loups-garou ici depuis longtemps", je ne suis
vraiment pas rassurée. Je finis par surprendre un chevreuil et son petit dans les feux de ma pectorale : mon angoisse redescend aussitôt et je suis même reconnaissante de cette rencontre fortuite (ils se disaient peut-être la même chose de leur côté : "personne ne chasse le samedi soir, obligé c'est un con de joggeur... et oui, c'est une joggeuse, ouf!").